Ardennes : une fillette de 4 ans décède dans la cour de son école
Jeudi matin à Rethel, dans les Ardennes, une petite fille de 4 ans est décédée dans la cour de récréation de son école. L'enfant aurait succombé à un arrêt cardiaque. Quatre ans plus tôt, son grand frère était lui aussi mort à l'école.
C’est un drame peu commun qui est survenu jeudi matin à Rethel, commune des Ardennes. Une petite fille de 4 ans est ainsi décédée dans la cour de réaction de son école suite à un vraisemblable arrêt cardiaque.
Jean-Roger Ribaud, inspecteur d’académie, a expliqué à L’Est Éclair les circonstances connues des faits : « Il semblerait que la petite soit tombée à genoux. Tout de suite, des enfants sont allés trouver la maîtresse ». « Elle a été immédiatement prise en charge par les membres de l’établissement, une Atsem [NDLR : Agent territorial spécialisé des écoles maternelles] qui a pratiqué un massage cardiaque dans l’attente de l’arrivée des pompiers qui sont intervenus très vite », poursuit-il.
Fillette de 4 ans morte dans les Ardennes : un apparent arrêt cardiaque
D’après les pompiers et les forces de l’ordre, qui n’ont pu empêcher la mort de l’enfant, cette dernière aurait succombé à un arrêt cardiaque. Sur décision de l’inspection d’académie, une cellule d’écoute et d’appui psychologique a depuis été mise en place à l’école Sainte-Thérèse.
Dans l’après-midi, il était quasi-impossible de faire abstraction de cette perte, comme l’a indiqué un agent d’entretien de l’établissement : « Cela fait vingt ans que je travaille ici mais je n’avais jamais vécu ça, c’est terrible. Tout le monde a la tête basse ».
Le grand frère était lui aussi mort à l’école, 4 ans plus tôt
Ce drame revêt une signification toute particulière quand on prend connaissance, ou se rappelle, qu’un peu plus de quatre ans plus tôt, en novembre 2014, un petit garçon de 3 ans était subitement décédé dans l’enceinte de l’école Jean Mermoz. L’enfant se trouvait être le grand-frère de la petite fille disparue il y a deux jours.
L’autopsie aura confirmé une hypertrophie cardiaque comme cause du décès, et non un choc physique lors d’un jeu d’enfants comme cela avait été supposé. Difficile aujourd’hui de ne pas soulever la question du facteur génétique dans ces deux tragédies.