Ardennes : 18 et 30 ans de réclusion criminelle pour avoir torturé et violé à mort une mère de famille
Mardi, la cour d'assises des Ardennes a condamné deux hommes à 18 et 30 ans de réclusion criminelle pour avoir, en 2015, torturé et violé à mort une mère de famille de 44 ans.
Après avoir délibéré cinq heures, les jurés de la cour d’assises des Ardennes ont rendu mardi soir leur verdict : Jean-Michel C. et Damien G. ont été reconnus coupables de « viol en réunion » et d' »actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner ».
Ces deux hommes ont respectivement été condamnés à 30 et 18 ans de réclusion criminelle. Les faits remontent à 2015 et nous sont rappelés par France Bleu Champagne-Ardenne. Durant une nuit du mois de juin, Michel C. et Damien G. avaient torturé Séverine G., une mère de famille de 44 ans, en la violant à l’aide de canettes de bière en verre.
Violée via des canettes en verre, une femme en était morte en 2015
La quadragénaire aura succombé à une hémorragie massive au niveau de sa zone génitale, et son corps sans vie d’avoir été retrouvé dans une voiture elle-même abandonnée sur un parking, dans le centre-ville de Sedan.
Durant le procès, Damien G., 27 ans, a reconnu les faits qui lui étaient reprochés, et si la peine prononcée à son encontre apparaît sensiblement moins lourde que celle de Jean-Michel C., c’est probablement en raison de sa légère déficience intellectuelle et du fait qu’il n’aurait pas directement agi sur la victime.
L’un des prévenus avait déjà violé sa voisine
À la différence de son complice, Jean-Michel G. a nié les accusations et n’a exprimé aucun remord auprès de la famille de la victime. En 2005, il avait déjà été condamné pour le viol de sa voisine, laissée « dans le coma avec plusieurs fractures et une hémorragie cérébrale ».
La peine de sûreté de Jean-Michel G. a été aggravée et ce dernier restera au moins 20 ans en prison, contre 9 pour l’autre homme. À leur sortie, tous deux devront se soumettre pendant dix ans à un suivi socio-judiciaire avec obligation de soins. Dans le cas où ces conditions ne seraient pas respectées, les deux hommes écoperaient alors de trois années d’emprisonnement supplémentaires.