Ardèche : des parents d’élèves contre la réintégration d’un professeur de musique
Des parents d'élèves ont protesté mardi contre la réintégration d'un professeur de musique dans un collège ardéchois. L'enseignant avait été mis à pied après avoir giflé un élève lors d'une classe de découverte.
Les faits remontent en septembre dernier. Durant une classe de découverte programmée dans les Cévennes (Ardèche), un professeur de musique tenant ici le rôle d’accompagnateur administre une gifle à un élève. Un geste qui ne restera pas sans conséquences puisque une enquête va rapidement être ouverte.
Après que le rectorat eut établi à une faute grave et à un comportement violent et inapproprié de la part de l’enseignant, ce dernier a été suspendu pour une durée de quatre mois. Nos confrères de France Bleu précisent que le professeur aura reconnu les faits reprochés. Son retour au collège privé où il avait l’habitude d’instruire est intervenu en ce mardi matin. Une réintégration qui s’est révélée pour le moins mouvementée.
Gifle d’un prof à un élève : ils manifestent contre son retour
Une dizaine de parents d’élèves ont en effet manifesté leur désaccord devant le collège quant au retour du professeur au sein de l’établissement. Sur des banderoles, on pouvait lire des messages comme “Prof de musique réintégré : élèves en danger” ou encore “Non au retour du prof de musique”, avec des notes de musique et des clefs de sol accompagnant la revendication comme pour lui donner un aspect faussement humoristique.
25 ans d’enseignement sans problème
Et si ces parents d’élèves ne souhaitent donc plus que ce professeur de musique entre de nouveau au contact de leurs enfants, l’établissement en question considère pour sa part que l’enseignant “a purgé sa peine” et qu’on lui attribue d’autres faits n’ayant pas été prouvés à ce jour. Dans un souci d’un retour au calme chez les parents d’élèves, il est prévu que le directeur de l’enseignement catholique de l’Ardèche se rende en fin de journée à Satillieu, où le professeur de musique officie depuis maintenant 25 ans et ce, selon la direction du collège, sans y avoir causé le moindre problème.