Archéologie : Des cités géantes enfouies découvertes sous la jungle d’Angkor
Des scientifiques ont découvert que les temples d’Angkor Wat recouvraient une surface bien plus importante que celle que l’on connaissait jusqu’à maintenant.
Vous aimez les aventures d’Indiana Jones ? Alors l’histoire qui suit devrait vous plaire ! Grâce aux moyens techniques de notre époque, une équipe d’archéologues a découvert des cités médiévales, inconnues jusqu’alors, non loin du temple d’Angkor Wat selon des informations révélées par The Guardian.
Des cités médiévales enfouies sous la jungle
Les environs du prestigieux site d’Angkor Vat n’ont donc pas encore révélé tous ses secrets et les scientifiques peuvent remercier les avancées technologiques. Damian Evans, docteur en archéologie, et ses équipes ont commencé leurs recherches en 2012. L’objectif, cartographier la zone en « tirant » des faisceaux laser depuis le ciel grâce à un hélicoptère.
Le résultat de ces recherches a dépassé toutes leurs attentes. Dans un premier temps ils ont réussi à mettre en lumière une petite zone qui n’était pas connue jusqu’alors. Mais au fur et à mesure de l’avancée des recherches, c’est une ville gigantesque qui s’est révélée. « Nous avons trouvé l’entièreté du site et il est énorme : la taille de Phnom Penh (la capitale du Cambodge NDLR) », se réjouit Damian Evans dans le quotidien britannique. Une ville constituée de de nouveaux temples, d’anciens barrages, d’étangs, ou encore de carrières.
Sous les pieds des scientifiques depuis 10 ans
Il est possible de consulter cette cartographie laser de la zone sur le site du Cambodian Archaeological Lidar Initiative (CALI).
La plupart des édifices découverts encerclaient les fameux temples d’Angkor étaient constitués de bois ou de chaume et ont pourri depuis longtemps à cause des conditions climatiques. « Le lira (le laser utilisé par les scientifiques NDLR) a révélé tout d’un coup un paysage urbain tout entier, d’une complexité étonnante », a précisé Damian Evans. « Depuis dix ans, on marchait sur tout ça, on le survolait, et on ne voyait rien à cause de la végétation ». Les résultats complets de l’étude seront dévoilés lundi à Londres à la Royal Geographic Society et publiés dans la foulée dans la revue scientifique Journal of Archaeological Science.