Après un mois d’absence de Nicolas Demorand, la directrice de France Inter s’exprime

Après plusieurs semaines d’absence remarquée de Nicolas Demorand à l’antenne de France Inter, la directrice de la station a pris la parole pour informer les auditeurs sur la situation et rassurer quant à l’état de santé de l’animateur.

Une absence remarquée sur France Inter

Depuis le 16 octobre 2025, les auditeurs fidèles de France Inter n’ont plus entendu la voix de Nicolas Demorand, figure incontournable de la matinale. Son absence prolongée alimente questions et inquiétudes au sein du public, tant il était devenu un repère pour l’information du matin.

Le besoin de repos évoqué par la direction

Interrogée sur cette situation, Adèle Van Reeth, directrice de la radio publique, a confié au journal Le Parisien que l’animateur éprouvait un « besoin de repos ». Selon elle, l’essentiel est aujourd’hui que Nicolas puisse « se reposer sereinement ». Aucun calendrier n’a été fixé concernant un éventuel retour.

Dans l’attente, elle précise : « Philippe Corbé et moi avons demandé à Florence Paracuellos d’être disponible jusqu’aux vacances de Noël pour assurer la présentation de la grande matinale, au cas où ». Toutefois, ce remplacement ne garantit en rien une reprise immédiate après cette période : « Nicolas reviendra dès qu’il se sentira de nouveau en forme. Nous pensons tous beaucoup à lui ».

Bipolarité : une fragilité assumée publiquement

En mars dernier, le journaliste avait levé le voile sur un aspect plus personnel de sa vie avec la sortie d’Intérieur Nuit. Cet ouvrage témoignait ouvertement du combat intime qu’il mène contre la bipolarité. Dans une chronique touchante, il confiait à ses auditeurs : « J’alterne des phases d’euphorie et des périodes de dépression, mais je suis soigné ».

Ce sujet reste encore délicat dans les médias français mais l’engagement du journaliste pour briser ce tabou fut salué par nombre d’observateurs.

Bipolarité : une réalité largement sous-estimée en France ?

À titre informatif, la Haute Autorité de Santé (HAS) estime qu’entre 1 % et 2,5 % des Français seraient concernés par ce trouble. Cependant, ces chiffres pourraient être bien en-deçà de la réalité selon certains experts. Ainsi, l’absence prolongée d’un professionnel aussi exposé que Nicolas Demorand relance le débat sur la prise en charge et la reconnaissance publique des maladies psychiques.

Pour beaucoup d’auditeurs comme pour ses collègues, l’espoir demeure : retrouver bientôt cette voix qui rythmait leurs matinées.