Après le Nutri-Score bientôt un “éco-score” pour le textile ?
Les vêtements pourraient bientôt être notés pour leur impact carbone, à l'instar des produits alimentaires avec le Nutri-Score ou avec les produits électroménager.
Une note de A à E
Un ‘éco-score’ pour évaluer l’empreinte environnementale de l’habillement, voici sur quoi travaillerait actuellement le gouvernement selon une information de franceinfo. L’idée serait d’apposer une étiquette sur chaque vêtement afin d’afficher son bilan écologique avec une note de A à E (le sujet est en réflexion). Cette initiative fait partie de la loi Climat et résilience votée l’été 2021.
Afficher son bilan écologique
Un consortium composé de différentes marques reconnues du secteur de la mode et du sport a proposé la mise en place d’un ‘score environnemental’. Voici la liste connue de ces 13 marques : Celio, Chantelle, Lacoste, Dim, Decathlon, Okaïdi, Aigle, Jules, Pimkie, Bonobo, Hanes, Grain de Malice et l’enseigne française de prêt-à-porter pour enfants Tape à l’œil.
Plusieurs catégories d’impact de l’activité humaine sur la planète
Plusieurs catégories d’impact de l’activité humaine sur la planète pourraient être affichées sur les étiquettes comme l’empreinte carbone, l’utilisation des ressources naturelles fossiles ou minérales, l’utilisation des ressources en eau, la toxicité des produits employés, les émissions de particules fines, l’utilisation des terres agricoles ou encore la toxicité ou encore l’eutrophisation des rivières et des océans.
Un affichage d’ici l’été 2026
Cet “éco-score” pour le textile pourrait devenir obligatoire sur l’ensemble des produits textiles d’ici l’été 2026.
Notons qu’en France, 96 % des vêtements achetés proviennent de l’étranger et principalement d’Asie. Dans une note récente, WWF rappelle que seules quelques entreprises comme H&M, Nike ou Mammut prennent des mesures pour réduire leur influence sur les changements climatiques ou la pollution de l’eau. Plus de la moitié des entreprises examinées n’appliquent pratiquement pas de mesures pour contrer les changements climatiques alors que ce secteur contribue fortement aux émissions mondiales de gaz à effet de serre avec 1,7 milliard de tonnes de CO2 par an.