Après le décès de sœur André, qui serait la nouvelle doyenne des Français ?
Mardi soir, la doyenne des Français et de l'humanité sœur André s'est éteinte à l'âge de 118 ans. C'est une Vendéenne qui est pressentie pour reprendre le titre.
Jusqu’à mardi soir et son décès, la doyenne des Français et de l’humanité s’appelait Lucile Randon, ou sœur André. Habitant dans un EHPAD, elle a terminé ses jours à l’âge de 118 ans. Il n’a visiblement pas fallu longtemps pour que l’on trouve la possible nouvelle doyenne humaine de la France. Il s’agirait de Marie-Rose Tessier, habitante de la Vendée et âgée de 112 ans.
Probable nouvelle doyenne des Française, Marie-Rose disait avoir “rarement été malade”
Marie-Rose Tessier est, elle aussi, résidente d’un EHPAD, dans les Sables-d’Olonne. Il y a quelques mois, celle qui est née le 21 mai 1910 avait confié au Journal des Sables qu’elle ne connaissait pas de recette particulière pouvant expliquer sa longévité : “J’ai rarement été malade. Je n’ai pas de régime alimentaire, ni de traitements, seulement un petit comprimé parfois pour dormir. Tous les jours, je bois mon petit verre de vin. Le dimanche, je prenais l’apéritif, une petite Suze, mais j’ai arrêté il y a quelques années. Non, il n’y a pas de recette miracle, ou alors je ne la connais pas”.
Une entrée en maison de retraite à 100 ans
Ce n’est qu’à l’âge de 100 ans que Marie-Rose était entrée en maison de retraite. Dans un article du blog “Pose Vagabonde” de Jean-Marie Poirier, elle s’était notamment souvenue de la Première Guerre mondiale et du tracas que cette période causait à sa mère : “Je me souviens qu’elle pleurait souvent. Elle avait tellement peur que mon frère aîné soit appelé. Il y a échappé de quelques mois.”
“Rire un peu, ça aide à vivre !”
Marie-Rose s’était mariée à l’âge de 17 ans. Après la naissance de deux filles, l’horreur d’une nouvelle guerre était venue endeuiller cette famille : “Mon mari a été affecté à Tergnier, dans la région de Compiègne. Il y avait beaucoup de soldats sur ce secteur, logés dans des conditions difficiles, nécessitant le renfort des forces de l’Ordre. Il a été tué lors d’un bombardement en 1944; j’avais trente-quatre ans”. L’an passé, Marie-Rose apparaissait avenante, en reconnaissant que les journées passaient de manière plus agréable avec l’humour à portée de lèvres : “Rire un peu, ça aide à vivre !”