Apple : une amende de 23,6 millions de dollars pour violation de brevet
Apple vient d'être condamné à une amende de 23,6 millions de dollars pour avoir utilisé des brevets datant des années 90 sans autorisation.
On le sait, la bataille des dépôts de brevet fait rage dans le domaine de la téléphonie mobile est des télécommunications. On se souvient notamment de la guerre qui a opposé Samsung et Apple ces dernières années sur ce sujet épineux. C’est pour cela que dès qu’elles découvrent une innovation, les firmes high-tech déposent immédiatement un brevet pour protéger leurs inventions.
Cependant, il faut toujours être vigilant lorsque l’on utilise une technologie, Apple vient de l’apprendre à ses dépens en étant condamné à une amende de 23,6 millions de dollars pour avoir violé des brevets déposés par la société américaine Mobile Telecommunications Technologie LLC.
Une amende de 23,6 millions de dollars pour des brevets datant des années 1990
L’objet du délit pour Cupertino ? Des brevets déposés par le plaignant dans les années 1990 concernant une technologie utilisée dans le domaine de la radiomessagerie, en d’autres termes, l’envoi de messages via une technologie sans fils. Une technologie utilisée par Apple dans la plupart de ses produits portables comme les iPhone et les iPad. À l’époque la même technologie avait été développée et déposée pour être utilisé dans les fameux « Pager ».
Pour cette violation de brevet, Mobile Telecommunications Technologie LLC réclamait des dommages et intérêts à hauteur de 237,2 millions de dollars à la firme de Cupertino. Le tribunal a décidé de n’attribuer « que » 23,6 millions, soit dix fois moins que ce qui était réclamé. Mobile Telecommunications Technologie LLC, depuis l’abandon des « Pagers » qui la faisait vivre à l’époque, se consacre maintenant entièrement à l’exploitation des brevets déposés par la société. Cette dernière est devenue une habituée des procès envers les géants du secteur puisqu’elle a déjà attaqué entre autres Amazon, BlackBerry, LG Electronics, T-Mobile ou encore Samsung.
Apple n’a pas souhaité commenter cette décision de justice, mais la firme à la pomme devrait faire appel.