Appel à témoin : la gendarmerie recherche des victimes d’injections illégales de botox
Il y a beaucoup de dérives à la clé… La chirurgie et la médecine esthétiques doivent être réservées aux médecins et chirurgiens formés et diplômés ce qui n'est jamais le cas via les annonces sur les réseaux sociaux.
Lèvres gonflées, fesses bombées et…graves dérives !
La gendarmerie a lancé un appel à témoin dans le dossier des ‘injections illégales de botox’. Objectif : retrouver d’éventuelles victimes d’injections d’acide hyaluronique ou de botox en particulier dans le Nord de la France et en région parisienne.
Poursuite pour ‘exercice illégal de la médecine’
Des drames, il y en a eu beaucoup (parfois des graves complications, une aiguille restée coincée dans la peau, des nécroses, infections…) mais les personnes marquées à vie n’osent pas en parler la plupart du temps. La section de recherches de Lille vient donc de lancer un appel à témoins pour tenter de retrouver ‘plusieurs personnes’ pratiquant des injections sauvages pour combler les rides et gonfler les lèvres.
On récupère des patientes avec des catastrophes et qu’on doit amputer
Les suspects contactent leurs clients par le bisais des réseaux sociaux comme Instagram avec le pseudonyme ‘injection_lille’ ou sur Snapchat derrière l’identité ‘doctor Lougayne’ rapportent les Gendarmes.
La vente de l’acide hyaluronique n’est pas réglementée
Le syndicat national de chirurgie plastique et esthétique réclame l’interdiction de la vente libre de d’acide hyaluronique. 200 chirurgiens esthétiques ont réclamé l’arrêt de la vente libre d’acide hyaluronique. Le docteur Adel Louafi s’est confié sur M6 dans l’émission ‘Zone Interdite’ : « On récupère des patientes avec des catastrophes, à qui on a dû amputer un morceau de lèvre ou un morceau de nez. Ou d’autres chez qui on a dû enlever la peau du front ou du nez parce qu’il y a eu une nécrose’.