Antoine Griezmann en danger à l’Atlético ?
Après un retour loin d'être convaincant dans le club de Diego Simeone, Antoine Griezmann pourrait bien être invité à partir. La faute à un salaire difficile à assumer pour le club.
Ce qui aurait pu être une magnifique histoire tourne de plus en plus au cauchemar pour Antoine Griezmann… Après un passage cataclysmique au FC Barcelone, Grizou pensait retrouver le plaisir du football en revenant à l’Atlético de Madrid. Après de bons débuts, le natif de Mâcon a fini par n’être que l’ombre de lui-même sur le terrain. Sa situation risque de se compliquer encore un peu plus à cause de la mauvaise passe économique que traversent les Colchoneros.
Griezmann viré à cause du fair-play financier ?
C’est donc la spirale infernale qui se poursuit pour Antoine Griezmann. Si nous connaissons la situation financière catastrophique du FC Barcelone, celle de l’Atlético n’est guère plus reluisante. Selon Cadena Cope, le club madrilène est dans le viseur du fair-play financier de la Liga à cause d’une masse salariale trop élevée qui dépasse le plafond imposé de 100 millions d’euros. Le président de l’Atlético, Enrique Cerezo, avouait un déficit de 40 millions d’euros pour le club cette année.
Conséquence directe, le club ne peut pour le moment pas inscrire Axel Witsel, sa recrue phare pour le mercato estival, à son effectif. Pour y parvenir, il faut à tout prix libérer de la masse salariale ce qui passe par le transfert ou le prêt d’un ou plusieurs joueurs à gros salaires. Et dans ce cas, c’est Antoine Griezmann qui est la cible désignée.
Griezmann coûte 33 millions de masses salariales
En effet, si Antoine Griezmann est pour le moment en prêt à l’Atlético, son option d’achat obligatoire de 40 millions qui devrait être levée la saison prochaine fait partie de la comptabilité du club. Mais c’est surtout le salaire du joueur, 33 millions d’euros au total, qui pèse le plus en termes de fair-play financier.
Pour les dirigeants de l’Atlético, il n’y a guère d’autre choix que de se séparer de Grizou, en prêt ou par le biais d’un transfert, pour qu’un autre club prenne la charge du salaire du joueur. Au Barça, on suit la situation de très près, car si le retour de Griezmann n’est pas prévu la saison prochaine, il pourrait finalement revenir en Catalogne s’il ne satisfait pas les conditions imposées pour la levée de son option d’achat obligatoire (plus de 45 minutes jouées dans 50 % des matchs auxquels Griezmann peut participer). Et dans ce cas, ce sont les caisses d’un FC Barcelone déjà bien plombées qui récupéreraient ce gros salaire.