Anna Freud, fille de Sigmund, célébrée par un Doodle

Google célèbre les 119 ans de la naissance d'Anna Freud, qui fut aussi psychanalyste et pionnière de l'analyse des enfants.

fera Le 3 décembre 1895 à Vienne naissait Anna Freud, sixième et dernier enfant de Sigmund, pionnier de la psychanalyse. Google rend hommage avec un doodle tout en géométrie et couleurs à celle qui deviendra plus tard psychanalyste fut d’abord institutrice, faisant d’elle la seule fille Freud à exercer un métier.

Spécialiste de la psychanalyse pour enfants, elle endossa tous les rôles pour lui, d’amie à infirmière. Retour sur un parcours unique.

Anna Freud, une vie tournée vers les enfants

Interdite d’accès à l’université à cause de son sexe, Anna Freud commence une formation pour devenir institutrice en 1914 et réussit le concours en 1917. Elle enseignera jusqu’en 1920.

Mais c’est surtout pendant cette période que son père analysera sa propre fille, pendant 4 ans et bien que cette pratique fut plus que décriée par Sigmund lui-même et les premiers psychanalystes. C’est ainsi qu’Anna fera ses premiers pas dans cette technique alors nouvelle, en y mêlant sa courte expérience d’institutrice. En 1927, elle crée une institution qui a pour vocation d’aider psychologiquement les enfants pauvres de Vienne. La même année, elle écrit Introduction à la psychologie des enfants. 

1938, l’exil à Londres

Arrêtée par la Gestapo en mars 1938, Anna Freud fuit l’Allemagne nazie avec sa famille et s’installe à Londres, où son père atteint d’un cancer s’éteint en 1939. Jusqu’à la fin, sa fille chérie fut son infirmière, il est même dit que c’est elle qui injectera à son père unen dernière dose de morphine pour mettre fin à ses souffrances.

1940 est l’année de la fondation de la Hampstead Nursery, qui accueille les orphelins de la guerre, et qui sera un lieu d’expérimentation pour ses idées. Morte à 86 ans, Anna Freud décrivait ainsi les qualités d’un bon psychanalyste : “Si vous voulez être un vrai psychanalyste, vous devez ressentir un véritable amour de la vérité, qu’elle soit scientifique ou personnelle, et vous devez placer cette exigence de vérité plus haut que le désagrément à affronter des faits déplaisants, que ceux-ci vous soient imposés par le monde extérieur ou par vous-même”.