Angleterre : une infirmière de 28 ans soupçonnée de meurtres et de tentatives de meurtre sur des nourrissons
Une infirmière de 28 ans travaillant dans un hôpital du nord-ouest de l'Angleterre est aujourd'hui soupçonnée du meurtre de huit nourrissons. Elle aurait également tenté de faire subir le même sort à six autres bébés.
Les autorités avaient été alertées par les résultats d’une enquête interne menée à l’unité néonatale de l’hôpital de Chester (nord-ouest de l’Angleterre). Les médecins de l’établissement ne s’expliquaient ainsi pas un taux de décès particulièrement élevé au sein de ce service.
Comme le rapportent nos confrères du Parisien, des nouveaux-nés atteints de défaillances cardiaques et pulmonaires étaient apparus inanimés, sans possibilité de les ramener à la vie. Le corps de ces petites victime présentait ensuite d’étranges tâches. En tout, auront été recensés dix-sept décès et malaises non létaux suspects sur la période du mars 2015 au juillet 2016.
Une infirmière interrogée pour le décès inexpliqué de dix-sept bébés
Depuis sa prise de fonction, Lucy L. n’avait jamais cessé d’officier dans cette unité néonatale où elle aura ainsi passé ses trois années d’études. Cette femme de 28 ans, diplômée depuis 2011, était qualifiée par ses collègues de “championne des soins”.
Les enquêteurs, au travail dès mai 2017, l’auront néanmoins rapidement suspectée dans cette affaire, en la suspendant ainsi de ses fonctions dès le début des investigations. Son domicile a fait l’objet d’une perquisition, et l’infirmière d’avoir été interrogée trois jours durant après son arrestation le 3 juillet dernier.
La suspecte remise en liberté sous caution
Vendredi, Lucy L. a finalement été remise en liberté sous caution et sans inculpation. L’enquête se poursuit toutefois pour définir sa responsabilité précise dans toutes ces morts. Un hôpital de Liverpool où elle avait été formée a été sollicité dans ce but. Il est à noter que cette infirmière est également soupçonnée d’avoir tenté de mettre fin aux jours de six nourrissons.
Un porte-parole de la police, qui n’a pas caché “l’énorme impact” de ce dossier, a notamment fait savoir que les parents des bébés concernés par ces décès inexpliqués ont bénéficié d’une prise en charge.