Angers : des lycéens en garde à vue après avoir voulu tourner une scène de braquage
Mercredi à Angers, quatre lycéens ont été interpellés et placés en garde à vue après avoir voulu tourner une scène de braquage. C'est d'ailleurs une passante s'étant méprise sur le caractère factice de l'acte qui a alerté les autorités.
Tout ou presque semblait avoir été prévu, mais c’est précisément ce “ou presque” qui a conduit à la fin précipitée de ce tournage. Mercredi à Angers, quatre lycéens appartenant la section cinéma du lycée Renoir se préparaient à se livrer à un faux braquage, celui-ci allant ainsi s’inscrire dans un cadre d’un court-métrage scolaire.
En raison d’une scène prévue pour prendre place dans un espace public, les commerçants avaient été prévenus de cette scène et une autorisation officielle délivrée à ces élèves. Lesquels étaient par ailleurs accompagné de leurs professeurs à l’occasion de ce tournage.
Des lycéens autorisés à tourner une scène de braquage, une passante appelle la police
La scène commence. Mais une passante, manifestement pas dans la confidence, a pris peur et alerté les vraies autorités. Ce faux braquage était en effet mené avec des armes qui, si finalement factices, pouvaient passer pour vraies auprès d’un certain public.
Nos confrères de Ouest-France précisent que les comédiens arboraient des brassards et des gilets de policiers empruntés au commissariat de manière tout à fait légale et entendue. Des éléments qui n’ont apparemment pas convaincu la promeneuse apeurée.
Les apprentis comédiens relâchés mais convoqués le lendemain
Les forces de l’ordre ont visiblement voulu rétablir l’ordre au plus vite, et pour ce faire, ont interpellé les lycéens avant de les placer en garde à vue. Et s’ils ont retrouvé la liberté une heure plus tard, ces étudiants ont malgré tout été convoqués le lendemain au commissariat.
Il semblerait en fait que le problème se situe au niveau d’une information n’ayant pas circulé de la municipalité à la police au sujet de l’autorisation délivrée. Après s’en être d’abord prise aux organisateurs du tournage pour leur défaut de communication, l’adjointe à la sécurité Jeanne Behre-Robinson a ensuite appelé à “améliorer la circulation de l’information” à l’avenir.