Angers : les services de police harcelés au téléphone par une femme ivre
En plus d’avoir submergé le standard, cette femme de 34 ans s’est rebellée au moment de son interpellation.
C’est ce qui s’appelle avoir de la suite dans ses (mauvaises) idées ! Ce dimanche 17 juin, le commissariat d’Angers a été victime d’une forme de harcèlement téléphonique de la part d’une femme passablement ivre. En quelques heures, cette dernière a appelé 19 fois la police non pas pour signaler un délit, mais pour une autre demande.
Elle veut faire libérer une connaissance
Ce sont nos confrères de Ouest-France qui racontent le dimanche compliqué vécu par les équipes du commissariat d’Angers. Tout commence vers 7 heures du matin lorsque le standard reçoit plusieurs appels successifs d’une femme au comportement étrange. Cette dernière demande en effet la libération d’une connaissance qui se trouve en garde à vue au commissariat.
Lassés, les policiers décident de localiser le téléphone portable de l’importune et vont la cueillir place de La Fayette, juste à côté du commissariat.
Violence et rébellion
Fortement alcoolisée, cette dernière n’est pas décidée à se laisser interpeller et assène un coup de genou à l’un des policiers. Finalement maîtrisée, elle est conduite au CHU d’Angers pour être prise en charge en psychiatrie.
Alors qu’ils pensaient en avoir fini avec cette affaire, les policiers auront la désagréable surprise de recevoir un nouveau coup de fil malveillant de la même personne qui est depuis sortie de l’hôpital. Une nouvelle fois les appels s’enchaînent et une nouvelle fois, les fonctionnaires de police doivent procéder à l’interpellation de cette femme d’origine américaine. Après 19 appels en quelques heures, elle sera cette fois placée en garde à vue. Des analyses révéleront un taux de 1 gramme d’alcool dans le sang.
Une fois dessaoulée, elle a reconnu une partie des faits. Elle a finalement été relâchée dans l’après-midi et comparaîtra devant le tribunal d’Angers en janvier prochain pour appels malveillants, outrage, rébellion et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique.
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