Angers : le conducteur d’une “voiture folle” fonce sur des passants avant d’être hospitalisé en psychiatrie
Dimanche matin à Angers, le conducteur d'une "voiture folle" a foncé sur une dizaine de passants, sans faire de blessés graves. Il a depuis été hospitalisé en psychiatrie.
Le bilan aurait pu être dramatique. Dimanche matin à Angers (Maine-et-Loire), une “voiture folle” a foncé sur des passants dans le centre-ville. La Provence rapporte qu’il était aux alentours de 10h00 quand le véhicule s’en est pris à une quinzaine de piétons ainsi qu’à des voitures et des vélos. Lundi, le procureur de la République d’Angers Éric Bouillard a souligné que, “par une chance inouïe”, aucun blessé grave n’est à déplorer ici. Plusieurs des victimes ont été percutées par la voiture, occasionnant de légères blessures, quand d’autres ont réussi à lui échapper.
“Voiture folle” à Angers : une quinzaine de victimes mais pas de blessé grave
Un témoin raconte avoir échappé au pire : “Je marchais sur le trottoir. Tout à coup, la voiture est arrivée vers moi. Elle allait déjà vite mais a brusquement accéléré. Elle s’est déportée vers moi, est montée sur le trottoir. J’ai fait un saut pour l’éviter”. Le conducteur a ensuite ajouté à la panique, entre autres chez un groupe de joueurs du SCO Angers Volley (N3), en sortant de son véhicule “avec des couteaux à la main”. Il était peu avant 14h00 quand les forces de l’ordre, après avoir bouclé le quartier, ont interpellé l’individu.
Le conducteur est sorti de son véhicule “avec des couteaux à la main”
Le suspect de 25 ans a été placé en garde à vue. Soumis à une première évaluation psychiatrique, il a été établi, selon le procureur, que le mis en cause était “hors d’état de supporter une garde à vue”. Dans la soirée, il a ainsi fait l’objet d’une “hospitalisation sous contrainte”. Selon ses propos, il aurait voulu “en finir avec la vie” et “être tué par la police”. “Inséré, avec un emploi, une compagne et un bébé”, il était “suivi pour des troubles psychiatriques” et ne présentait “aucun signe de radicalisation”.