Alternative au retrait de permis : l’éthylotest antidémarrage généralisé en France
Il concerne les personnes interceptées avec un taux d'alcool supérieur à 0,8 g/l de sang et qui ne sont pas en état de récidive alcoolique.
Drôme, Finistère, La Réunion, Loiret, Manche, Nord et Vendée. Sept départements avaient été choisis pour le test de l’éthylotest antidémarrage (EAD), en alternative à une suspension de permis pour certains cas de conduite en état d’alcoolémie.
Désormais, tous les préfets de France ont la possibilité d’autoriser son installation.
Un dispositif couplé au véhicule
Couplé à l’alimentation du véhicule, l’EAD concerne les personnes interceptées avec une alcoolémie relevant du tribunal correctionnel (supérieure à 0,8 g/l de sang) et qui ne sont pas en état de récidive alcoolique.
Si le taux d’alcool légal est atteint ou dépassé, pour rappel 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré ou 0,1 mg pour les permis probatoires, le véhicule ne peut démarrer.
Coût de l’installation ? 1.300 euros environ, ou location de 100 euros par mois, à la charge du contrevenant.
“Ce dispositif (…) est responsabilisant et exemplaire, ce qui lui confère son efficacité, amplement démontrée à l’étranger”, indique la Sécurité routière.
Cette mesure est initialement d’une durée initiale maximum de 6 mois. Mais elle peut être prolongée par un tribunal jusqu’à 5 ans. Ce dernier peut “choisir de moduler l’amende encourue jusqu’à un maximum de 4.500 euros, ce qui permettra de compenser le coût de l’installation de l’EAD à la charge de la personne en infraction”.