Altercation avec une femme voilée : les deux ados avaient menti
Dans le cadre d'une altercation avec une femme voilée dimanche dans les Yvelines, il s'avère que deux adolescents qui affirmaient avoir été giflé pour l'un et attaché à un arbre pour un autre avaient menti.
La première version de l’histoire, laquelle a pris place dans la commune de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), présente des faits s’étant supposément déroulés dimanche dernier. En début de soirée, un jeune garçon de 12 ans serait passé en trottinette à côté d’une femme voilée. Bien trop prêt au goût de cette dernière qui, pour se venger de ce frôlement, l’aurait giflé.
L’adolescent aurait alors répondu en lui arrachant son voile. Suite à cela, le frère aîné du jeune garçon, âgé quant à lui de 16 ans, se serait avancé en direction de la femme pour lui demander des explications. Après quoi, des clients d’un restaurant kebab situés à proximité se seraient approchés puis auraient attaché le frère du jeune garçon à un arbre. L’un des jeunes du groupe aurait ensuite déposé un oiseau mort aux pieds de l’aîné en le menaçant du même sort. Quelques coups au visage plus tard, l’adolescent sera libéré.
Yvelines : l’ado de 12 ans a agressé la femme voilée
Les policiers de l’agglomération d’Élancourt, chargés de l’enquête, sont cependant arrivés à la conclusion que les deux adolescents avaient inventé cette histoire afin de masquer la vérité des faits. Une source proche du dossier affirme ainsi que c’est le plus jeune des frères qui avait agressé la femme.
Risque de poursuites pour dénonciation de délit imaginaire
Dans des propos rapportés par Le Figaro, cette mère de famille raconte ce qu’il lui est arrivé : « Trois adolescents m’ont encerclée avec une trottinette et un vélo, pour m’importuner gratuitement sans doute parce que j’étais la seule femme dans le stade. […] Le petit commençait à s’enfuir et j’ai marché après lui. Un jeune skateur, qui trouvait son comportement inadmissible, l’a ramené vers moi pour qu’il s’excuse. Mais ce gamin ne voulait pas s’excuser. On s’est agrippé et il a attrapé mon voile. Il a tiré fort et l’a déchiré à deux endroits différents. » Les deux adolescents, dont la version est également mise à mal par les analyses de vidéo-surveillance, risquent d’être poursuivis pour « dénonciation de délit imaginaire ».