Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine : les citoyens associés au nouveau nom de la région
La nouvelle région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine n'a toujours pas de nom officiel. Ce jour, le nouveau conseil régional a lancé une consultation qui associe les citoyens à ce choix.
Le nouveau conseil régional d’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine ayant été intronisé, cette nouvelle “super-région” n’a néanmoins toujours pas de nom officiel et définitif. C’est dans ce sens que les élus ont aujourd’hui lancé une consultation qui associe de manière participative les citoyens concernés.
Quel nom pour l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine ?
Dans un premier temps, afin de fixer dans le marbre le nouveau nom, la presse locale est mise à contribution afin que cette consultation touche le plus grand nombre. La deuxième étape consistera en la composition d’un comité de réflexion réunissant, sous la houlette de la vice-présidente Valérie Debord, experts, historiens et membres du monde économique et social. Là encore, quelques citoyens tirés au sort viendront le compléter.
Le comité sera chargé de dégager trois noms potentiels, et c’est l’ensemble des citoyens qui devra alors choisir l’un d’entre eux. Enfin, début avril, la consultation sera finie. Restera à entériner le nom, qui sera fixé par décret en Conseil d’Etat au plus tard le 1er octobre 2016.
Les élus baissent leurs indemnités de 20%
Dans le même temps, les élus du nouveau conseil régional ont voté à l’unanimité la baisse de leurs indemnités de 20% par rapport au maximum prévu par la loi. Cette proposition émanait du président Philippe Richert et de sa majorité, dans une fourchette de 20% à 30%. Adoptée, la décision permettra chaque année une économie de 1 millions d’euros, soit 6 millions au total en prenant en compte la durée du mandat présidentiel. Ce qui fait dire à Mr Richert : “C’est un symbole bien sûr, mais ce n’est pas que symbolique”.
Du côté des indemnités du prochain Conseil économique, social et environnemental (CESE), les indemnités des élus sont fixées par le CESE lui-même, qui ne pourra être composé à plus de 40% par des élus du Conseil régional.