Alpes-Maritimes : les enfants en retard, elle appelle la police pour leur permettre de rentrer à l’école
Le directeur d'une école des Alpes-Maritimes ayant refusé de faire rentrer des enfants arrivés en retard, une mère de famille a sollicité l'intervention de la police pour obtenir satisfaction.
Des parents d’élèves ont été étonnés de voir leurs enfants être refoulés à l’entrée de leur école, jeudi matin, après être arrivés quelques minutes après la fermeture du portail. C’est à Beausoleil, commune des Alpes-Maritimes limitrophe à la principauté de Monaco, que les faits se sont produits.
Citée par Nice-Matin (article complet réservé aux abonnés), Aurore, mère d’une fillette de sept ans et demi, déplore la conséquence d’un retard qu’elle estime minime : “Nous sommes arrivés devant l’école à 8h25, donc avec quelques minutes de retard, et les enfants n’ont pu rentrer qu’à dix heures !”
La directeur de l’école refuse de parler aux parents d’élèves en retard
En temps normal, cette maman arrive à l’école vers 7h55, soient vingt minutes avant la fermeture du portail. Une avance qu’elle n’a toutefois pu observer jeudi, “peut-être en raison du Grand Prix de Monaco, les bouchons étaient tels que nous sommes arrivés à 8h25 devant l’entrée de l’école. […] Nous avons sonné, sonné sonné encore”.
Ce n’est qu’à 8h45 qu’Aurore et cinq autres mères et leurs enfants ont l’occasion de faire rentrer ces derniers, le directeur de l’école raccompagnant ainsi un parent d’élève au portail. Mais comme toute réponse, le chef d’établissement leur adresse les mots suivants : “Je n’ai pas le temps de vous parler.”
Des motifs pas acceptés
Après s’être rapprochés de la mairie, ces parents contactent la police municipale qui envoie trois agents vers 10h00, alors que la récréation vient de sonner. La directeur réapparaît et accepte cette fois-ci de faire rentrer les enfants, devant l’étonnement de leurs parents et des agents.
Le chef d’établissement a depuis tenu à rappeler, en s’appuyant sur le règlement intérieur, que “les retards, même exceptionnels, ne seront plus tolérés”. À ses yeux, le motif d’embouteillages dus à la course de F1 de ce week-end n’est pas valable : “Et pourquoi pas le Festival de Cannes ! Les bras m’en tombent !”