Allison et Marie-Josée : une amie de Francisco interpellée par une odeur désagréable
Allison et Marie-Josée Benitez ont disparu le 14 juillet. Francisco Benitez avait amené une amie dans leur maison cinq jours plus tard.
Allison et Marie-Josée Benitez n’ont plus donné de signes de vie depuis le 14 juillet dernier. Paris Match a eu l’opportunité d’interviewer celle que Francisco Benitez avait appelée avant de se suicider le 5 août dernier à la caserne de Perpignan. Maria Teresa, qui vit à Barcelone, avait rencontré le père de famille au consulat de France à Barcelone puisqu’elle avait un poste de vigile. Le 14 juillet dernier, elle apprend que Marie-Josée et Allison ont quitté Perpignan pour rejoindre Toulouse. Selon elle « il ne s’inquiétait pas plus que ça ». Cinq jours, plus tard, elle dort dans le domicile conjugal « c’est vrai, j’ai passé la nuit dans l’appartement de Marie-Josée ».
2 jours après le déplacement du congélateur
L’amie de Francisco Benitez n’était pas tranquille, car elle avait peur de voir Marie-Josée débarquer. Francisco Benitez a été rassurant puisqu’il lui a précisé que sa femme et sa fille ne rentraient pas avant le lundi suivant. Deux jours avant la venue de Maria Teresa, le père de famille avait déplacé le congélateur (le 17 juillet) à la caserne où il vivait depuis décembre 2012. Dans cet appareil, des traces ADN d’Allison ont été retrouvées et les enquêteurs estiment que le cadavre de la jeune femme a séjourné dans ce congélateur. Dans cette interview pour Paris Match, elle révèle qu’elle entretenait une « amitié amoureuse » avec Francisco Benitez. Ils ne se voyaient pas souvent, mais ils se téléphonaient régulièrement.
Interpellée par une odeur désagréable
Lors de sa venue le 19 juillet, Maria constate que l’appartement était bien rangé, elle avait également été interpellée par une odeur désagréable. A cet instant, Francisco Benitez lui aurait expliqué qu’elle provenait de la poubelle à l’extérieur. Il y a de nombreuses données qui accablent le père de famille, mais pour Maria « Francisco n’est pas un meurtrier. Ça ne colle pas avec l’homme que j’ai rencontré ». Elle a donc été la dernière personne à avoir appelé Francisco, elle révèle qu’il pleurait. Elle a tenté de le réconforter et Maria regrette aujourd’hui ne pas être venu sur Perpignan pour l’aider. Interrogée par les enquêteurs, Maria a révélé qu’elle n’avait reçu aucune lettre et ce n’était pas elle qui accompagnait Francisco Benitez à Port-Leucate quelques jours après la disparition d’Allison et Marie-Josée.