Allemagne : Des Leds contre le gaspillage alimentaire
Les autorités allemandes travaillent sur un système de diodes qui pourrait remplacer les DLC des denrées alimentaires et ainsi limiter le gaspillage.
Chaque année en France, un habitant jette entre 20 et 30 kg de nourriture par an. Un gaspillage qui représente 10 milliards d’euros à l’échelle du pays, mais surtout, l’équivalent de 18 milliards de repas mis à la poubelle. Si ces chiffres vous font froid dans le dos, c’est une bonne chose, mais sachez que la situation est bien pire chez nos voisins allemands qui, de leur côté, jettent en moyenne 80 kg de nourriture par an et par habitant.
C’est pour tenter d’enrayer cette situation catastrophique que le gouvernement allemand a décidé d’investir massivement dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. L’une des solutions développées, la mise en place de diodes sur les emballages des denrées alimentaires pour indiquer clairement l’état de péremption des aliments.
Fini les DLC, place aux diodes en Allemagne
Dans son idée première, le concept est très simple. Les autorités allemandes cherchent à faire disparaître les dates limites de consommations sur les emballages des aliments et grâce aux LED, de proposer un affichage beaucoup plus visuel et important pour l’œil humain.
Ces diodes changeront en effet de couleurs à mesure que les aliments avanceront vers leur DLC. De quoi savoir en un clin d’œil s’il faut consommer rapidement une denrée ou non.
10 millions d’euros d’investissement
Selon Économie Matin, l’Allemagne s’est donnée trois ans pour imposer ce système de diodes et a d’ores et déjà investi près de 10 millions d’euros pour développer le concept. D’autres pays comme les Pays-Bas pourraient également l’adopter rapidement.
Les dates de péremptions des aliments sont un sujet plutôt sensible, notamment du côté des industriels qui les adaptent souvent à leur sauce et les avances artificiellement pour pousser à la consommation. Ainsi, les mêmes produits fabriqués au même moment affichent souvent des DLC différentes selon qu’ils soient vendus en métropole ou dans les départements d’outre-mer.