Albert Dupontel juge que l’école « formate » les élèves
L'homme ne se montre pas tendre avec les écoles françaises, mais reconnaît leur importance.
Adieu les cons, dernier film de Albert Dupontel, est diffusé dans nos salles obscures depuis une poignée de jours. Un long-métrage dans lequel joue également le cinéaste, aux côtés d’une Virginie Efira désormais accro aux séries. Et comme à chaque sortie d’un nouveau film, Albert Dupontel s’est prêté au jeu de la promotion, notamment auprès de France Info. L’occasion pour l’acteur et cinéaste de donner sa vision de l’école, qu’il juge comme formatant les élèves.
Albert Dupont juge que l’école tue la créativité
Albert Dupontel n’est pas tendre avec l’institution scolaire. L’acteur et cinéaste juge que “le conditionnement, il commence à l’école. Un enfant est un génie, il sait marcher et il sait parler tout seul et on le met à l’école et bizarrement, il ne sait plus rien faire. Pourquoi ? Parce que l’école cherche absolument à le formater avec un monde extérieur qui s’avère de plus en plus déviant“.
Pour l’artiste, l’école peut “tuer leur (les enfants) créativité” et pense qu’il “n’y a qu’à voir l’école, avec quel irrespect et quelle insolence sont traités le dessin, la musique, les cours de théâtre… C’est là où on va, en général, pour ne rien faire, j’ai été le premier à faire ça”.
Mais Albert Dupontel ne fustige pas complètement l’école, et pense que “plus on donne de la connaissance aux gens, plus on va solliciter et créer leur esprit critique ce qui est une très bonne chose mais pas forcément quelque chose qui intéresse les dominants donc on subit un enseignement classique en mettant en évidence des valeurs comme les mathématiques, comme d’autres valeurs scientifiques surtout après la fin de la Seconde Guerre mondiale d’ailleurs et qui vont avoir pour but de transformer l’individu en être productif“.
L’acteur explique également que “la meilleure façon de redonner une identité à un pays” est “la culture“. En guise d’exemple, Albert Dupontel explique n’avoir eu que faire de Balzac, pourtant étudié à l’école, et avoir commencé à s’y intéresser une fois adulte. L’homme conclut : “libérez-vous, libérez-vous des autres, libérez-vous du regard des autres et soyez vous-mêmes.”