Airbnb : des caméras avaient été cachées dans une location
Le propriétaire américaine d'une location Airbnb fait aujourd'hui l'objet de poursuites pour avoir dissimulé des caméras dans son habitation. Les autorités ont retrouvé des vidéos remontant jusqu'à 2008.
Ce client de la plate-forme Airbnb a eu le coup d’œil. Sa compagne et lui, originaire de l’Indiana (États-Unis), étaient venus passer un séjour en Floride, quelques jours qu’ils avaient décidé de passer dans une location pour laquelle avaient apparemment été laissés une majorité de avis positifs.
Mais l’homme vient à remarquer un curieux rond noir sur le détecteur de fumée placé juste au-dessus de son lit. Pour ce spécialiste es technologie, il ne semble faire guère de doute qu’il a mis à jour une caméra espion, un appareil enregistrant des images sur une carte SD.
Le propriétaire d’une location Airbnb poursuivi pour voyeurisme
Les autorités sont rapidement alertées, ce qui va permettre la découverte d’une seconde caméra dans la location, rapportent nos confrères du Figaro. Les recherches menées par les forces de l’ordre vont aller jusqu’à la saisie de matériel informatique au domicile du propriétaire du logement. Un homme âgé de 56 ans ayant depuis été arrêté et faisant désormais l’objet de poursuites pour voyeurisme.
Dans un premier temps, le quinquagénaire a justifié l’installation de caméras par un usage personnel lorsque l’habitation n’était pas louée. Il a ensuite confié ne filmer que les couples qui avaient donné leur accord pour cela, la position des caméras permettant, selon lui, le meilleur point de vue possible sur le lit.
Des vidéos qui remontaient jusqu’à 2008
Si cet homme était inscrit sur la plate-forme Airbnb depuis deux ans, ses agissements avaient visiblement commencé bien plus tôt puisque la police a retrouvé des vidéos remontant jusqu’à 2008. Par voie de communiqué, Airbnb s’est dite “scandalisée” par les pratiques décrites et a indiqué qu’elle prend “extrêmement au sérieux les questions de confidentialité”. Décision vraisemblablement logique de la part de la plate-forme, cette dernière a fait savoir qu’elle “a banni de manière permanente cet individu de [la] communauté”.