Air France : le souhait d’effectifs maintenus après les prochains départs
Une source proche d'Air France a communiqué vendredi sur une intention de la compagnie aérienne d'en finir avec les réductifs d'effectifs après celles prévues d'ici début 2017.
Si ces déclarations ne traduisent pas automatiquement un maintien certain des forces en place au sein d’Air France, la situation de la compagnie aérienne semble s’y prêter. Une source proche d’Air France a ainsi déclaré vendredi que les réductions d’effectifs prévues d’ici début 2017 pourraient bien être les dernières avant longtemps.
Un souhait dont la réalisation apparaît plausible en raison de la conjoncture actuelle, visiblement plus favorable à la compagnie qu’elle ne l’était jusqu’il y a peu. Boursier.com, qui rapporte l’information, ajoute d’ailleurs que les suppressions de postes décidées en décembre dernier pour la filiale d’Air France-KLM devraient finalement être moins nombreuses. On notera au passage que le chiffre initial avait été convenu dans le cadre d’un “plan B” drastique depuis abandonné.
Réductions d’effectifs chez Air France : quelque 1.000 postes conservés
Après avoir communiqué le 18 février dernier sur des résultats particulièrement favorables, Air France s’attend aujourd’hui à fermer 1.405 postes chez le personnel au sol sur les 1.823 minimum initialement prévus. Et alors que 890 postes d’hôtesses et de stewards étaient censés eux aussi être supprimés, seuls 200 devraient être concernés par une telle opération. Enfin, aucun pilote ne devait perdre son poste contrairement à ce qui avait été décidé en décembre (280 suppressions).
Des embauches envisagées sous conditions
La source, qui indique que “l’objectif est que ce plan de départs volontaires soit le dernier”, fait également savoir qu’Air France pourrait même embaucher pilotes, hôtesses et stewards, des arrivées qui seraient déterminées par les négociations conduites avec les deux catégories citées. On apprend par ailleurs que les représentants du personnel en comité central d’entreprise ont été réunis jeudi et vendredi. Ronald Noirot, secrétaire général du premier syndicat d’Air France CFE-CGC, a déclaré qu’“on valide ce plan parce qu’il n’y a pas de départ contraint ni de baisse de rémunération, mais il va falloir que ça s’arrête”.