Aïd el-Kébir : un agriculteur interpellé pour l’abattage illégal de moutons
Un agriculteur retraité alsacien a été interpellé pour avoir abattu illégalement des moutons, et ce pour les vendre ensuite à des personnes de confession musulmane souhaitant célébrer l'Aïd el-Kébir, dans un respect certes tout relatif des règles.
C’est hier, vendredi 1er septembre, qu’a débuté la célébration de l’Aïd el-Kébir, une fête traduisant la fin de la période du pèlerinage à La Mecque, lequel représente l’un des cinq piliers de la religion musulmane. La fête de l’Aïd implique le sacrifice d’un animal, généralement un mouton.
Dans le cas de la France, cet abattage doit répondre à la réglementation en vigueur. Les établissements dans lesquels se font les sacrifices doivent ainsi être agréés par l’État et les animaux être tués conformément au rituel. Des règles qui ne semblent pas été respectées par certains pratiquants de l’islam, en particulier ceux ayant fait affaire avec un agriculteur retraité d’Oermingen, commune alsacienne.
Alsace : le retraité faisait payer 130 euros l’abattage d’un mouton
Nos confrères de L’Alsace.fr, qui rapportent l’information, indiquent que cet agriculteur proposait aux personnes de confession musulmane intéressées d’abattre pour elles des moutons dans un champ situé aux abords de la commune. Le tout en échange d’un paiement de 130 euros par tête de pipe.
En tout, l’homme aurait tué une vingtaine de bêtes, pour empocher donc un total excédant les 2.500 euros. Ses affaires n’ont ainsi pas duré après avoir été découvertes par les gendarmes de la brigade de Sarre-Union.
L’agriculteur et une autre personne interpellés puis relâchés
Des autorités qui sont intervenues sur place et qui ont pu constater que plusieurs moutons abattus étaient encore sur les lieux. Leurs cadavres ont été saisis pour équarrissage, avant que ne soient découverts, dans une autre zone, quatre autres corps sans vie de moutons.
L’agriculteur de même qu’une autre personne ont été interpellés avant d’être relâchés. Ces suspects seront néanmoins de nouveau sollicités par la justice puisqu’il est désormais prévu qu’ils soient convoqués devant elle à une date ultérieure. Une partie de l’argent récolté dans cet abattage clandestin, soit 1.500 euros, a au passage été saisie.