Agde : plus d’une tonne de viande avariée découverte dans une boucherie
Samedi à Agde, dans l'Hérault, plus d'une tonne de viande avariée a été découverte dans une boucherie par les forces de l'ordre. Ces dernières avaient été appelées à intervenir après le signalement d'un client mécontent. L'établissement devrait être prochainement fermé.
Dans la révélation de cette affaire, tout semble être parti du client d’une boucherie vraisemblablement mécontent de ce qui était servi. En fin de semaine, cette personne alerte ainsi des policiers de terrain de la situation, avant que samedi, des policiers et des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) n’interviennent dans cette boucherie-épicerie d’Agde (Hérault).
Et ce que les forces de l’ordre y ont découvert a plus que justifié leur déplacement. Comme cela nous est rapporté par LCI, plus d’une tonne de viande avariée était ainsi conservée. De la viande d’agneau, de volaille et de bovins devenue impropre à la consommation était renfermée dans des frigos et congélateurs… non fermés.
Le gérant d’une boucherie contraint à détruire toute sa viande avariée
Une source policière a précisé qu’“il y avait des cartons avec du sang qui dégoulinait, des produits mal congelés, des dates dépassées à la boucherie comme dans l’épicerie… “ Et d’ajouter que “tous les produits périmés ont été placés sous scellés et vont être détruit”.
Lors de l’intervention des autorités, le gérant de l’établissement n’était pas présent. Il lui faudra tout de même détruire l’intégralité de sa viande avariée à ses frais, en plus d’être désormais interdit de vendre quoi que ce soit dans cette épicerie et dans l’établissement voisin.
La fermeture définitive de l’établissement pour bientôt
Le sous-préfet de Béziers Christian Pouget a depuis bien signifié que la fermeture de cette boucherie était une priorité dans ce dossier. Une source proche de l’enquête rappelle que “pour l’instant elle n’est pas fermée du tout. Mais ça ne devrait pas tarder. La Direction départementale de la protection des populations doit faire une demande de fermeture, et un arrêté doit être pris”.
Le gérant actuel, qui propose des produits hallal, avait repris l’établissement en février dernier.