Afrique du Sud : un braconnier présumé tué par un éléphant et dévoré par des lions
En début de mois, un homme suspecté d'être un braconnier a été tué par un éléphant dans un parc sud-africain. La victime semblerait avoir ensuite été dévorée par des lions.
C’est un communiqué du parc national Kruger, localisé en Afrique du Sud, qui a révélé la nouvelle, ensuite rapportée par plusieurs médias anglophones. En début de mois, un homme suspecté d’être un braconnier a pénétré dans l’enceinte du parc avec plusieurs complices, avant d’être piétiné à mort puis vraisemblablement dévoré.
Le HuffPost rapporte que mardi, l’homme et ses complices présumés se sont rendus dans le parc Kruger, supposément pour y braconner des rhinocéros. Le lendemain, la famille du premier homme, n’ayant plus eu de ses nouvelles, a alerté les rangers du parc.
Ses complice présumés ont raconté qu’il avait été piétiné à mort par un éléphant
Quatre hommes ont été appréhendés, mais aucun d’entre eux n’était l’individu recherché. Les personnes arrêtées ont toutefois pu raconter ce qui lui était arrivé. L’homme aurait ainsi été piétiné à mort par un éléphant.
Le surlendemain des faits, les restes de l’homme ont été retrouvés lors d’une perquisition. Le communiqué du parc laisse entendre que d’autres animaux se sont servis après le passage du pachyderme : “Les indications trouvées sur les lieux suggèrent qu’une meute de lions avait dévoré les restes, ne laissant qu’un crâne humain et un pantalon”.
Un fait du même genre survenu l’an passé
Le parc national Kruger est connu pour abriter une quantité conséquente d’animaux sauvages incluant lions, éléphants, rhinocéros et léopards.
Ce n’est pas la première fois qu’un braconnier connaît un tel sort sur le continent africain. L’an passé, dans la réserve de Sibuya, au moins trois d’entre eux avaient ainsi été dévorés par des lions. Là aussi, les braconniers étaient partis à la chasse au rhinocéros, munis d’un fusil et d’une hache. On estime que chacun année en Afrique, plusieurs milliers de représentants de cette espèce sont tués, notamment pour leurs cornes auxquelles la médecine asiatique attribue des vertus médicinales.