Affaire Grégory : de nouveaux tests ADN effectués
Le journal Le Parisien révèle aujourd'hui que de nouveaux traces ADN ont été isolées sur des éléments de preuves retrouvés dans le cadre de l'affaire Grégory.
Le 16 avril 1984, le corps du petit Grégory, âgé de 4 ans, était retrouvé sans vie près d’une rivière dans les Vosges. 29 ans après les faits, le coupable n’a toujours pas été retrouvé.
Mais pour les parents de la victime, l’espoir renaît. Ils ont demandé en septembre à la chambre d’instruction de Dijon d’effectuer de nouvelles analyses.
C’est le professeur Christian Doutremepuich, expert en ADN à Bordeaux qui a réalisé ces analyses sur les scellés de l’enquête : anorak, chaussures, vêtements du petit garçon… Le scientifique a utilisé les techniques les plus récentes : extractions chimiques d’ADN et microdissection au laser.
Vers une conclusion de l’affaire Grégory ?
Sur les cordes qui ont servi à attacher Grégory, le professeur a isolé dix nouveaux profils ADN. Il faut à présent les comparer aux 300 prélèvements qui ont été réalisé au cours de l’enquête ainsi qu’au fichier national des empreintes génétiques. Mais la justice précise : “Il faut rester prudent. Durant toutes ces années, ces scellés ont été souvent manipulés. Les traces ADN appartiennent peut-être à un magistrat ou à un enquêteur…”
L’avocat des époux Villemin, les parents de Grégory, a déclaré “Si on retrouve l’ADN de Bernard Laroche ou de Muriel Bolle ce serait formidable.” Bernard Laroche est le cousin de Jean-Marie Villemin, il a été soupçonné au début de l’enquête et a été abattu par le père de garçon. Muriel Bolle, la belle-soeur de Bernard Laroche, l’avait accusé du crime avant de se retracter.