Acharnés sur Netflix : d’où sont issus les titres des épisodes ?
Disponible depuis peu sur Netflix, la série "Acharnés" s'illustre entre autres par des titres étonnamment travaillés. Chacun a une origine particulière.
Que raconte Acharnés, nouvelle série Netflix disponible depuis le 6 avril dernier sur la plate-forme ? L’histoire de deux usagers de la route, Danny et Amy (Steven Yeun et Ali Wong), qui manquent d’avoir un accident. Pour avoir frôlé de peu un drame, ces conducteurs, déjà frustrés par leurs professions respectives, vont bouillir intérieurement pour incarner chacun une rage incontrôlable.
Acharnés sur Netflix : une série de 10 épisodes d’une trentaine de minutes
Acharnés est une série de dix épisodes durant une trentaine de minutes chacun. Pour qui s’intéresse à ces éléments, les titres de ces épisodes n’ont pas été donnés au hasard. Ils ont en effet tous des références différentes, comme l’écrit AlloCiné. Pour commencer, “Les oiseaux ne chantent pas, ils crient de douleur”, titre du premier épisode, est tiré du livre Conquête de l’inutile de Werner Herzog.
Des écrivains à l’honneur dans les titres
“L’extase d’être vivant”, titre du deuxième épisode, est quant à lui une citation de l’écrivain Joseph Campbell. “Le cri qui m’habite”, illustrant le troisième épisode, est issu de l’œuvre de la poétesse Sylvia Plath, et “Tout avoir, mais pas en même temps” s’appuie sur les dires de l’activiste féministe Betty Friedan.
Hommage rendu à deux Simone
“Des créatures secrètes et égocentriques”, de l’épisode 5, provient pour sa part d’un roman d’Iris Murdoch. “On trace un cercle magique”, titre de l’épisode 6, a déjà été entendu dans le film À travers le miroir d’Ingmar Bergman. “Je suis une cage”, illustrant l’épisode 7, est une formulation employée par l’écrivain Franz Kafka. Enfin, “Le drame du choix originel” et “Le fabricateur d’illusions”, titres des épisodes 8 et 9, proviennent des Françaises Simone de Beauvoir et Simone Veil, et “Imaginer la lumière” du médecin psychiatrie Carl Gustav Jung.