Accusé de viols et d’agressions sexuelles, Georges Tron assure vouloir « sortir de sa réserve » lors de son procès
L'actuel maire de Draveil Georges Tron vient de déclarer vouloir "sortir de sa réserve" lors de son procès pour viols et agressions sexuelles. L'ex-secrétaire d'État promet même de "balancer".
Dans deux jours s’ouvrira à Bobigny son procès pour viols et agressions sexuelles. Avant cela, l’ancien secrétaire d’État et actuel maire de Draveil (Essonne) Georges Tron annonce la couleur : ce procès, qui se tiendra du 12 au 22 décembre 2017, sera l’occasion pour lui de « mouiller » un ou plusieurs autres noms dans cette affaire.
Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, Georges Tron assure ne pas être fétichiste des pieds, contrairement à ce que semblent affirmer ces 40 femmes disant avoir été massées par l’ex-député de l’Essonne et pas toutes de leur plein gré.
Georges Tron annonce qu’il va « balancer lui aussi » durant son procès
Une enquête avait été ouverte en 2011 suite à des plaintes déposées par deux employées municipales. Alors que ces six ans de procédures ont montré un Georges Tron plutôt défensif, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy assure qu’il n’en sera pas de même d’ici quelques jours : « Je vais me battre. C’est dans mon caractère. Jusqu’à présent, j’ai été pudique mais au cours de ce procès, je vais sortir de ma réserve et balancer moi aussi. »
Il convient de préciser que Brigitte Gruel, l’ex-adjointe de Georges Tron, sera elle aussi jugée dans ce dossier. À son sujet, l’élu indique que la justice « ne lui a pas trouvé le moindre écart de conduite ».
Des noms liés au Front national déjà donnés
Pour Georges Tron, il apparaît clair que ses déboires sont la conséquence d’un complet fomenté par le Front national. Le beau-frère de Marine Le Pen, Philippe Olivier, y aurait ainsi joué « un rôle central ». Et d’ajouter que son ancien directeur de cabinet, qui avait été inscrit « sur la liste du FN pour les élections municipales de 1995, a payé les billets de train de [ses] accusatrices pour aller voir leur avocat à Marseille. Il s’agissait de Gilbert Collard, actuel député proche de Marine Le Pen ».