Accidents de voiture : les femmes auraient plus de risques de se retrouver coincées
Selon une étude anglaise, les femmes auraient plus de risques de se retrouver coincées dans une voiture accidentée. Une statistique qui s'expliquerait par des systèmes de sécurité non adaptés aux morphologies féminines.
Il y a près de quatre semaines, le mardi 3 mai dernier, les chercheurs de l’université de Plymouth (Angleterre) ont publié les résultats d’une étude portant sur les différences de genre lors d’accidents de la route. Pour ce faire, rapporte franceinfo, les scientifiques se sont appuyés sur les données de plus de 70 000 personnes. Lesquelles avaient été admises entre 2012 et 2019 dans des services de traumatologie britanniques suite à un accident routier.
Étude anglaise : 15,8% des femmes coincées dans les voitures contre 9,4% d’hommes
Les inégalités entre hommes et femmes sont légion, et cette enquête d’en avoir révélé une de plus. Ainsi, bien que figurant en nombre dans les cas de blessures graves, les hommes se retrouvent moins concernés dans des situations où ils ne peuvent s’extraire seuls de leur véhicule accidenté. Les chercheurs ont établi que les représentants du sexe masculin sont 9,4% à avoir été bloqués de la sorte, contre 15,8% des femmes. Il a aussi été révélé que la plupart du temps, les hommes sont touchés à la tête, au visage, au thorax et aux membres. Du côté des femmes, ce sont le bassin et les vertèbres qui sont le plus souvent impactés.
Des systèmes de sécurité qui ne considèreraient pas toutes les morphologies
Comment expliquer que les femmes soient davantage incommodées que les hommes quand il s’agit de se sortir d’une voiture après un accident ? Selon les auteurs de l’étude, les systèmes de sécurité, testés sur des mannequins hommes, ne prendraient ainsi pas en compte toutes les morphologiques, et spécifiquement féminines. Et de donner en exemple les système de prévention dits du “coup du lapin” qui seraient bien plus efficaces pour protéger les vertèbres des hommes que celles des femmes.