Accident de manège à Narbonne : De nouvelles accusations contre le gérant
Déjà mis en examen pour travail dissimulé et blessures involontaires, le gérant du manège à Narbonne où François Rivière avait été éjecté, a reçu un nouveau chef d'accusation.
De nouvelles accusations planent contre le gérant du manège à Narbonne, où le président du club de rugby Perpignan a été violemment éjecté le 18 décembre dernier. Il a été mis en examen pour « tentative de dissimulation d’un délit » indique le parquet. L’accusation vise également le fils et le beau-frère du gérant, qui ont été mis en examen.
Il est reproché au gérant du « shanghaï express » d’avoir tenté de réduire la vitesse du manège, juste avant le passage de l’expert. Ce dernier n’avait décelé aucun dysfonctionnement dans son rapport, et avait conclu que le manège était en état de fonctionnement. Le fils et le beau-frère du gérant sont quant à eux, soupçonnés d’avoir aidé le propriétaire à modifier la vitesse du manège.
Le gérant avait confié la responsabilité du manège à un SDF
Pour le gérant du manège, cette nouvelle accusation s’ajoute à dans son dossier, où il est notamment mis en examen pour « blessures involontaires » et « travail dissimulé ». D’après les éléments de l’enquête, le gérant, âgé de 45 ans, avait confié la responsabilité des vérifications à un SDF recruté au noir la veille de l’accident. Lorsque François Rivière, président du club de rugby a pris place dans le manège, un pan de sa veste aurait gêné la fermeture complète de la barre de protection censée retenir les passagers. Pas suffisamment protégé, l’homme âgé de 51 ans a été éjecté juste après le départ du manège.
François Rivière, sorti du coma
Sorti du coma le 30 décembre, le président de l’USAP avait été victime de multiples traumatismes, notamment à la tête et au thorax. Il devrait entamer prochainement un programme de rééducation. Quelques heures avant l’accident, il avait assisté aux obsèques de sa mère, et s’était ensuite rendu au manège, en guise de tradition familiale.