À 4 ans, elle est défigurée par un vêtement étiqueté Made in China
Cette petite fille de 4 ans a vécu un vrai calvaire à la suite de son anniversaire. Elle avait reçu en cadeau des vêtements qui portaient une étiquette Made in China. Le lendemain, Marie est défigurée, son visage est enflé et elle ne peut plus ouvrir ses yeux.
La petite Marie âgée de 4 ans s’est retrouvée dans une situation totalement inconfortable après son anniversaire. La fillette venait de recevoir ses cadeaux, dont des vêtements. Très heureuse d’avoir de nouveaux habits, la petite fille avait décidé de les porter. Jusqu’ici la situation est tout à fait normale, mais tout se complique le lendemain lorsqu’elle se réveille. Ses parents se rendent compte que la situation est dramatique. La petite Marie est recouverte de bouton, ses yeux sont fermés et son visage est méconnaissable. Rapidement transporté par le dermatologue, le spécialiste découvre que cette situation est due à une dermatose allergique. Les vêtements, un t-shirt et une petite jupe sont vite incriminés.
Produit interdit en 2008
Les habits qui portent l’étiquette Made in China contiennent un fongicide totalement interdit en France baptisé Diméthylfumarate. Malgré cette interdiction, ce produit est généralement utilisé pour les vêtements, les chaussures en Chine. Lorsque les produits sont importés, des situations similaires se produisent. Le Réveil Normand qui publie une photo de la petite fille indique que Marie a vécu un vrai calvaire, car son visage présentait de graves lésions. La maman de Marie, Aline a déclaré sur RTL que sa petite fille allait bien, mais qu’elle avait toujours des douleurs autour de ses yeux. L’interdiction de ce fongicide a été faite en 2008 pour la France et 2009 pour l’Europe. Pourtant, cette situation a été vécue en France par plusieurs personnes.
Des cas ont été référencés en France, ils étaient dus à des fauteuils qui provenaient de Chine. Ce pays l’utilise pour lutter contre les moisissures. Avant l’interdiction confirmée par le secrétaire d’État à la consommation, Luc Châtel en 2008, de nombreux signalements avaient été faits à la fin du mois de novembre de cette année. L’enseigne Etam avait été contrainte de rappeler une douzaine de modèles qui avaient été contaminés par la même substance que les vêtements de la petite Marie. Généralement, les patients souffrent de démangeaisons, de brûlures, d’infections… Dans certains cas, comme celui de la fillette, il est indispensable d’être hospitalisé. Après l’interdiction, des contrôles aux frontières ont été renforcés, mais la situation est complexe. Apparemment, ce sont aux distributeurs français de faire preuve de vigilance.