Côtes-d’Armor : 2 jeunes enfants et 41 animaux retrouvés dans un appartement insalubre
Mardi, suite au dépôt de plainte d'une association, les gendarmes de Côtes-d'Armor ont retrouvé deux jeunes enfants et 41 animaux dans un appartement insalubre. Deux enquêtes ont été ouvertes suite à cette découverte.
Tout est allé relativement vite. Dimanche, l’association L’École des chats libres du Penthièvre dépose une plainte accusant un couple de vivre avec 16 chiens et chats dans des conditions de vie déplorables : les animaux ne mangeraient pas à leur faim, ne bénéficieraient pas de soins vétérinaires et vivraient dans leurs propres excréments.
Ainsi alertés, les gendarmes de Lamballe (Côtes-d’Armor) ont démarré leur enquête qui les a conduits, mardi, dans un appartement insalubre. Avant cela, nous rapportent Ouest-France, les animaux mentionnés dans la plainte auront été transférés lundi et mardi dans un appartement de 80 m² situé non loin du centre-ville.
Des animaux “en souffrance” découverts dans un appartement
À l’intérieur du logement “où les conditions d’hygiène et de soin sont déplorables”, les gendarmes ont découvert un total de 41 animaux : 19 chats, 6 chiens, 8 chiots et 2 rats. Le commandant Matthieu Glavieux, qui dirige la compagnie de gendarmerie de Saint-Brieuc, a déclaré que “la plupart sont en souffrance et sont maltraités”. C’est la SPA de Rennes qui devrait récupérer tous les animaux.
Les autorités ont également retrouvé deux enfants âgés d’un et 5 ans. “En situation de détresse sociale et sanitaire”, ils ont été pris en charge par une assistante sociale. Mardi, leurs parents de moins de 30 ans ont été entendu en audition libre, de même que le propriétaire des animaux. Il est désormais attendu qu’ils comparaissent à une date ultérieure, sur reconnaissance préalable de culpabilité, devant le tribunal de Saint-Brieuc.
Un juge pour enfants saisi
Et alors que l’on apprend également qu’un juge pour enfants a été saisi pour permettre aux enfants de bénéficier d’une mesure de placement d’urgence, deux enquêtes ont été ouvertes dans le but d’y voir plus clair dans cette affaire. La première a été lancée pour sévices et actes de cruauté et maltraitance envers les animaux, et la seconde pour privation de soins d’alimentation envers des mineurs de moins de 15 ans.