Nantes : deux cadavres de chèvres découverts, quatre suspects appréhendés
Vendredi matin à Nantes, après avoir été alertés par des riverains, des policiers ont découvert deux cadavres de chèvres et deux têtes d'ovins carbonisées dans une cour d'immeuble. Quatre individus ont été appréhendés.
Vendredi matin vers 8h40, à Nantes (Loire-Atlantique), des riverains ont alerté les forces de l’ordre quant à “un gros animal” que des individus seraient en train de tuer dans une cour d’immeuble située dans le secteur du Clos Toreau. 20 Minutes écrit qu’en arrivant sur les lieux, les policiers ont constaté une forte odeur de brûlé, alors que quatre hommes s’affairaient autour d’un véhicule de type SUV.
Des chèvres décapitées et brûlées dans une cour d’immeuble à Nantes
Le rapport de la police mentionne que dans cette cour d’immeuble, par terre, a été découvert le cadavre d’une chèvre découpée en morceaux et dont la tête manquait. Non loin se trouvait le cadavre entier d’une chèvre égorgée. Un bac juste à côté contenait quant à lui deux têtes de chèvres brûlées au chalumeau à gaz et carbonisées. Ont été récupérés au sol une hachette et deux couteaux de cuisine, des outils tous tâchés de sang.
[#ProtectionAnimale] Suite à appel de riverains intervention pour abattage illégal de 3 chèvres dans cour d'immeuble secteur Clos Toreau à #Nantes.
1 hachette & 2 couteaux saisis.
2 têtes de chèvre retrouvées ds 1 bac brulées au chalumeau.
Maltraiter 1 animal est puni par la loi. pic.twitter.com/HLQDBbnhBt— Police Nationale 44 (@PoliceNat44) February 15, 2021
Jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 euros encourus
Les quatre individus, âgés de 26 à 39 ans, ont été appréhendés et leur identité relevée. Une enquête a depuis été ouverte afin de retrouver l’éleveur de ces chèvres. Sur les réseaux sociaux, la police nationale rappelle que maltraiter un animal est puni par la loi, et que celle-ci prévoit un maximum de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende pour les auteurs de tels faits. Le rappel s’accompagne d’une recommandation : “Si vous ne voulez plus vous occuper de votre animal, remettez-le à une association de protection animale”. Même si dans le cas présent, la possession des animaux en question semblait uniquement motivée par une intention de consommation.