68% des Français favorables à une loi qui permettrait d’être enterré avec son animal
Un sondage IFOP révèle que 68% des Français interrogés sont favorables à une loi qui offrirait la possibilité d'être enterré(e) avec son animal de compagnie.
En France, à la différence de la Suisse, de l’Allemagne ou encore du Royaume-Uni, aucune loi n’autorise un être humain à être enterré aux côtés de son animal de compagnie. Pourtant, à en croire un sondage réalisé par l’institut IFOP pour le compte de la plate-forme spécialisée Woopets, plus de deux Français sur trois apparaissent favorables à cette idée. Le Figaro rapporte ainsi que dans le cadre de cette enquête, réalisée entre les 18 et 20 octobre derniers auprès de 2 005 personnes, 68% des répondants ont indiqué approuver une loi qui autoriserait un enterrement avec son animal.
Enterrement avec son animal de compagnie : les jeunes davantage favorables à une loi
Dans le détail, 45% des Français interrogés ont déclaré être « plutôt favorables » à une telle loi, 23% ont indiqué y être « très favorables », 20% « plutôt défavorables » et 12% « très défavorables ». Hommes (66%) comme femmes (69%) témoignent d’une adhésion similaire, mais c’est au niveau des catégories d’âge que de sensibles différences se dessinent. Les 18-34 ans sont ainsi plus nombreux (80%) à exprimer une opinion favorable sur le sujet que les plus de 65 ans (52%). À souligner que les Français possédant au moins un animal font grimper la proportion globale à 79%.
Les classes aisées moins positives sur l’idée
75% des personnes touchant moins de 1 300 euros mensuels se disent favorables à une loi qui permettrait d’être enterré(e) avec son animal de compagnie, et 59% des classes percevant plus de 2 500 euros par mois approuveraient un tel projet. Autre observation, celle d’un camp politique largement en faveur d’une telle loi. 73% des électeurs de gauche ont ainsi exprimé un avis positif, en opposition aux 47% des partisans de droite dans le même cas.
Un passage à l’acte toutefois pas majoritaire
Malgré tout, parmi les personnes possédant au moins un animal domestique, ils ne sont finalement que 45% à se dire prêts à être inhumés avec leur chat ou leur chien. Reste maintenant à voir si la question sera débattue un jour ou l’autre du côté de l’Assemblée nationale.