5G : pour l’instance internationale chargée de fixer l’exposition au champs électromagnétiques, elle est sans danger
L'ICNIRP, basé en Allemagne, espère que "que les lignes directrices actualisées contribueront à mettre les gens à l'aise" vis-à-vis de cette nouvelle technologie.
La Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) est un organisme indépendant dont, indique l’OMS, la mission est de « promouvoir la protection contre les rayonnements non ionisants (RNI) dans l’intérêt de la population et de l’environnement ». Depuis la Bavière où il est situé, il juge que la 5G est sure et que les limites adoptées en 1998 restent protectrices. Et ce, malgré les nouvelles fréquences et technologies qu’induira l’arrivée de ce nouveau standard.
« Tous les types d’effets possibles » considérés
Clubic rapporte les mots de l’ICNIRP : « Nous avons aussi considéré tous les types d’effets possibles, à l’instar des ondes radios qui pourraient conduire au développement de cancer dans le corps humain. Nous avons déterminé qu’il n’y avait pas d’évidence scientifique suffisante pour conclure qu’il pourrait y avoir de tels effets ». Qu’en est-il de l’exposition des plus jeunes ? « L’examen n’a révélé aucun risque établi pour la santé de quiconque, y compris les enfants, utilisant des téléphones portables ou vivant à proximité d’antennes-relais ».
En France, un avis en 2021
Un avis qui n’empêche pas les pays, souverains en la matière, de fixer des seuils plus restrictifs. En France, c’est l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) qui est chargée de rendre son avis. Pour cela, il convient d’attendre le premier trimestre 2021, car elle a dernièrement indiqué qu’elle ne possédait pas encore de données suffisantes en la matière.