379 chiens saisis dans le cadre d’une enquête pour maltraitance dans un élevage

Un chien abandonné. Image d'illustration.25701 / Pixabay
Des perquisitions ont été menées dans plusieurs sites situés dans le Nord et dans la Somme d'un élevage canin. D'autres animaux ont été saisis en plus des chiens.
C’est une opération exceptionnelle qui a été mise en place ce mercredi 8 mars 2023 dans plusieurs communes du Nord et de la Somme. L’objectif, sauver près de 400 animaux d’un élevage soupçonné d’acte de cruauté de la part d’un élevage exerçant sur six sites différents.
379 chiens et d’autres animaux
Ce sont nos confrères de La Voix du Nord qui révèlent l’information. À la suite de l’ouverture d’une enquête pour sévices graves et actes de cruauté de la part du parquet de la Somme, une opération de saisie impliquant un dispositif hors norme a été mise en place.
Au total, ce sont plus de 400 animaux qui ont été saisis par les enquêteurs dont 379 chiens, une cinquantaine de volatiles, deux animaux exotiques appartenant à la catégorie des nouveaux animaux de compagnie et trois animaux de ferme.
6 sites différents
L’important dispositif a mobilisé 112 personnes au total réparties sur les 6 sites que compte l’élevage soupçonné. Ainsi, des perquisitions ont été menées dans quatre sites situés dans l’arrondissement judiciaire d’Avesnes-sur-Helpe et deux sur celui d’Amiens.
Selon un communiqué du procureur de la République d’Avesnes-sur-Helpe, les services départementaux de la protection des populations du Nord, la Compagnie de gendarmerie d’Avesnes-sur-Helpe et le Groupement de gendarmerie de la Somme, la Brigade nationale des enquêtes vétérinaires et la Société Protectrice des Animaux ont participé à l’enquête et aux saisies.
La division nationale de lutte contre la maltraitance animale de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique a piloté les investigations.
Animaux confiés à la SPA
Les plus de 400 animaux saisis ont été confiés à la Société Protectrice des Animaux. Ils ont été soumis à un contrôle vétérinaire.
En plus de l’enquête pour maltraitance, l’élevage est également inquiété pour soustraction à l’établissement au paiement de l’impôt et à celle de blanchiment. L’enquête va continuer dans les semaines à venir pour déterminer les responsabilités de chacun.