366 : c’est le nombre d’agressions déclarées en 2022 par l’Ordre national des pharmaciens

Illustration. L'enseigne d'une pharmacie.Pixabay
Un pharmacien est agressé chaque jour en France en 2022. Un chiffre une nouvelle fois inadmissible que dénonce l'Ordre national des pharmaciens.
Comme chaque année, l’Ordre national des Pharmaciens publie son bilan annuel sur la sécurité des pharmaciens pour 2022. Fort de plus de 20 années de recul sur cette question, il entend contribuer pleinement aux travaux menés dans ce cadre par le ministère de la santé.
Un sentiment d’insécurité vécu notamment au comptoir par de nombreux pharmacien
Dans son communiqué, l’Ordre national des pharmaciens précisent : “si le pic de 600 agressions déclarées dans le contexte de la crise sanitaire tend à se résorber, les données traduisent néanmoins une augmentation de 17 % par rapport à 2019. Ainsi, chaque jour en moyenne, un pharmacien déclare avoir subi une agression au cours de l’année écoulée. Dans les faits, cela représente 366 agressions de pharmaciens dont 14 en Outre-mer. Ce sentiment d’insécurité, vécu notamment au comptoir par de nombreux pharmaciens, les met en difficulté dans leur exercice’, est-il indiqué.
Une augmentation de 17 % par rapport à 2019
Dans sa note, L’Ordre national des pharmaciens ajoute que 366 agressions, cela représente une augmentation de 17 % par rapport à 2019 (avant la pandémie). Dans les officines les violences verbales et physiques représentent 70% des déclarations, dont près de 8% sont encore en lien avec la crise sanitaire (port du masque, vaccination, tests antigéniques – la part des agressions liées au Covid était de 28%-).
La majorité des agressions subies est sans gravité
Chiffre ‘rassurant’ : la majorité des agressions subies est sans gravité (95,8%) mais, précise l’ordre, ‘ce phénomène d’insécurité touche l’ensemble du territoire national comme en témoignent les 30% d’agressions dans des officines localisées dans des communes de moins de 5.000 habitants’.
44 % des pharmaciens déclarants ne déposent pas de plainte
Enfin, regrette l’Ordre national des pharmaciens, ‘cette année encore, 44 % des pharmaciens déclarants ne déposent pas de plainte notamment par manque de temps’…
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