Plus de 28.000 plantes ont des propriétés médicinales, d’après un rapport britannique
Le centre de recherche botanique des Kew Gardens à Londres indique qu'à l'heure actuelle, toutes ces espèces figurent dans la liste des plantes à usage médical.
Les jardins botaniques royaux Kew Gardens situés à l’Ouest de la capitale britannique, concentrent l’une des plus massives collections de plantes du monde. Le dernier rapport de son centre de recherches recense 28.187 plantes aux propriétés médicinales. Une liste qui abrite 1.730 espèces de plus par rapport à l’année dernière.
Pour la directrice adjointe Monique Simmonds, “Ce rapport souligne l’énorme potentiel des plantes dans des domaines comme le diabète et le paludisme”.
Quelques une de ces nouvelles espèces
Impossible de les citer toutes naturellement, mais parmi elles 9 nouvelles variétés d’une plante grimpante répondant au nom de Mucuna. Elle est utilisée dans le traitement de la maladie de Parkinson.
Ou encore cinq nouveaux types de manihot, une espèce dérivée du manioc, dénichés au Brésil et qui “ont le potentiel d’augmenter les récoltes de manioc en les diversifiant”, s’élevant ainsi en “une nourriture du futur”.
Encore trop peu de plantes utilisées
Pourtant, si le nombre d’espèces aux propriétés ne cesse d’augmenter, seules 16% d’entre elles sont indiquées dans des publications médicales comme étant utilisées en tant que traitement potentiel.
Le rapport, constitué par pas moins de 128 scientifiques de 12 pays différents, présente également une analyse de la destruction de plantes grâce aux images issues des satellites. Ainsi en l’espace de 16 ans, le Dr Sarah Wyse a indiqué à l’AFP qu’“une moyenne de 340 millions d’hectares de la planète brûlent chaque année”, soit environ “la taille de l’Inde”. Pour autant, elle précise que certaines des espèces profitent de ces incendies pour “se régénérer”.