2015 sera sûrement l’année la plus chaude de l’histoire
A quelques jours de la conférence mondiale sur le climat qui doit avoir lieu à Paris, voici une information devrait échauffer les esprits. 2015 sera certainement l'année la plus chaude de l'histoire.
Pendant que les tensions entre différents pays montent, notre planète elle, continue de se réchauffer. La récente publication de l’Agence Américaine Océanique et Atmosphérique nous informe que les dix premiers mois de l’année ont été les plus chauds jamais observés depuis que le monde a commencé à relever les températures en 1880.
2015 devrait donc vraisemblablement battre tous les records de chaleur. Cette annonce sera elle suffisante pour convaincre les dirigeants de la planète à prendre des mesures adaptées au danger qui nous guette lors de la conférence sur le climat qui doit avoir lieu du 30 novembre au 11 décembre à Paris et qui réunira 195 pays ?
Les dix premiers mois les plus chauds de l’histoire
Les mois de janvier à octobre ont vu le thermomètre s’affoler sur notre planète. Seuls les mois de janvier et d’avril n’ont pas battu de records absolus mais les 8 autres derniers mois écoulés cette année ont tous battus des records de température et s’inscrivent comme les mois les plus chauds jamais enregistrés depuis 1880, date à laquelle l’homme à commencé à relever les températures.
Les dix premiers mois de l’année 2015 ont connu des températures supérieurs de 0,86 degrés Celcius à la moyenne du siècle passé. Les dix premiers mois de l’année 2015 sont, par ailleurs, 0,12 degrés Celcius plus élevés que le record précédent… qui n’est autre que celui de l’an passé.
Une répartition inégale des hausses de températures
A noter que la hausse moyenne des températures notées sur terre n’est pas particulièrement uniforme. Les Etats-Unis, l’Australie et l’Afrique ont, par exemple, connu des hausses plus importantes alors que l’Amérique du sud (sous influence du phénomène d’El Niño), l’Europe de l’est et la Russie ont connu des températures un peu plus fraîches.
De fortes attentes donc auprès de la conférence mondiale sur le climat mais des espoirs qui risquent bien d’être douchés. Beaucoup attendent des résolutions fortes de la part des gouvernements lors de cette conférence. Cependant, comme lors des précédentes éditions, les chances de voir des résolutions concrètes et ambitieuses être adoptées pour limiter le réchauffement climatique sont faibles. Les Etats-Unis, plus gros pollueur par habitant de la planète et qui n’ont pas ratifié le protocole de Kyoto, ont par exemple indiqué, par la voix de John Kerry, qu’ils refuseraient toute forme de résolution contraignante.