20.000 poussins ont dû être euthanasiés à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem
Après un retard technique, les pensionnaires d'un container ont dû être gazés pour abréger leurs souffrances.
Samedi 5 mai, environ 20.000 oisillons étaient en partance pour Kinshasa, en République démocratique du Congo. Après un retard dû à un souci technique, le container dans lequel ils étaient placés à l’aéroport de Bruxelles n’a pas non plus été en mesure de partir le lendemain.
“Un vétérinaire a décidé d’abréger leur souffrance”
Dès lors il n’est pas difficile d’imaginer, le container se trouvant sur le tarmac en plein soleil pendant autant de temps, dans quel état se trouvaient les poussins.
À la RTBF, Brigitte Borgmans, la porte-parole de l’agence flamande pour le bien-être animal a déclaré : “Dimanche soir, un certain nombre de poussins étaient déjà morts, nous avons donc proposé au transporteur de reprendre le container, mais il a refusé. Nous avons envoyé un vétérinaire sur place et il a décidé d’abréger leur souffrance”.
L’affaire prend une tournure politique
Dans un premier, il est fait appel aux pompiers de l’aéroport. Mais ces derniers refusent, et ce sont leurs confrères de Zaventem qui doivent gazer les oisillons. Un procès-verbal a été adressé à l’exportateur pour violation de la loi sur le bien-être animal.
Mardi, le fervent défenseur de la cause animale et député écologiste Hermes Sanctorum, déplorait qu“il n’y a pas de différence entre les colis d’Amazon et des animaux”.
Même son de cloche pour Jelle Engelbosch, élu du parti nationaliste flamand N-VA qui a déclaré que “nous devons nous poser la question de l’exportation à travers le monde d’êtres vivants qui sont considérés comme des produits économiques”.