18,5 millions de foyers millionnaires se partagent près de la moitié de la richesse mondiale
Le cabinet Boston Consulting Group a dévoilé son rapport annuel sur la richesse des ménages, au niveau mondial. Sans surprise, les inégalités continuent de se creuser.
Chaque année, le cabinet financier Boston Consulting Group révèle son rapport sur la richesse des ménages. Pour faire simple, s’ils ne représentent qu’1% de la population mondiale, ils détiennent à eux seuls près de la moitié des richesses disponibles, 47% pour être précis.
Ainsi, “la richesse mondiale privée”, que le cabinet définit comme les actifs financiers des ménages hors immobilier, atteignait 167.800 milliards de dollars l’année dernière.
De plus en plus de millionnaires sur le globe
En admettant que la richesse détenue par les millionnaires a augmenté moins fortement que les années précédentes, leur nombre progresse néanmoins. Une hausse particulière est observée dans la zone Asie-Pacifique (+13,4%), tandis que les zones Amérique du Nord et Europe de l’Ouest marquent le pas (affichant respectivement +1,8% et +4,3%).
Du strict point de vue quantitatif, et par pays, le duo de tête se compose des Etats-Unis (avec 8 millions de foyers millionnaires), suivis de la Chine (2 millions). En France, il y aurait selon le cabinet spécialisé 445.000 ménages millionnaires. Suisse et Liechtenstein comptent quant à eux la plus grosse proportion de ces foyers.
Les paradis fiscaux se portent bien, merci pour eux
Quant aux centres offshore, ils continuent d’abriter plus de richesse. Boston Consulting Group estime que cette accumulation a grimpé de 3% en 2015 et affiche désormais 10.000 milliards de dollars. Suisse, Singapour et Grande-Bretagne sont les 3 nations dont la discrétion attire le plus aisément les millionnaires. Et malgré les révélations Panama Papers, le rapport indique que les paradis fiscaux vont continuer à étendre leur influence lors des années qui viennent.
Pour terminer, notons que le cabinet prévoit que les 1% les plus riches de la planète pourraient détenir plus de la moitié (52%) des richesses à l’horizon 2020.