Avec 1,4 million de commandes, la vignette anti-pollution est déjà un succès
Les vignettes anti-pollution Crit'Air partent comme des petits pains. Prise de conscience environnementale ou simple souci de pouvoir circuler les jours de pollution ?
Jeudi, la ministre de l’Environnement remettait symboliquement la millionnième vignette anti-pollution à une automobiliste, saluant au passage une « prise de conscience citoyenne ».
A partir du 16 janvier, ces pastilles colorées seront obligatoires afin de pouvoir circuler dans la capitale en cas de pics de pollution, avant une possible extension à tout le territoire à partir du mois d’avril.
Vignettes Crit’Air : une « forte accélération » des commandes
Ségolène Royal a dressé le constat suivant : « De 200.000 vignettes commandées au 1er décembre, on est passés à 1,4 million aujourd’hui. On est sur une moyenne de 40.000 commandes par jour, et donc à ce rythme nous devrions dépasser les quatre millions de véhicules équipés au mois de mars ». En outre, elle s’est dite certaine « d’une prise de conscience citoyenne, industrielle, sur la nécessité de lutter contre ce grand fléau pour la santé publique ».
Au-delà du cas parisien, la ministre a demandé aux préfets de généraliser par arrêté ces règles de « circulation différenciée » d’ici au 7 avril.
Une pastille disponible contre 4,18 euros
Contrairement à la circulation alternée, qui est souvent mal perçue par les citoyens, c’est ici le degré de pollution du véhicule qui dicte les règles. Les pastilles concernent les véhicules électriques, voitures ou utilitaires léger immatriculés jusqu’en 1997, ou au camion immatriculé jusqu’en 2001. Il est possible de les commander via le site Crit’Air contre 4,18 euros, port compris.
Dans le détail, sur ces 1,4 million de commandes, 340.000 proviennent de flottes d’entreprises, comme celle de La Poste qui en a demandé pour elle seule 48.000, ce qui correspond au nombre de ses véhicules électriques.