10 millions de chats sont mangés chaque année par l’être humain
Chaque année, dix millions de chats finissent dans l'estomac d'être humains. On estime que la Chine est responsable à 40% de ce chiffre.
Le constat peut apparaître difficile à croire, mais chaque année, dix millions de chats sont tués dans le monde dans le but d’être consommés par l’être humain. Ces bêtes sont proposées sur les marchés, et avant d’arriver à ces lieux de vente ou des abattoirs, on les entasse dans des cages grillagées. Le transport peut mettre plusieurs heures voire jours, écrit Humane Society International, et il arrive que ces chats n’arrivent pas vivants à destination. Il peuvent ainsi mourir en cours de route de « déshydratation, de choc, de suffocation et de coup de chaleur ». Et pour ceux qui échappent à ce sort, ils sont de toute façon battus à mort avant d’être vendus.
Viande de chat : la Chine davantage responsable sur les chiens
On estime que sur ces dix millions de chats mangés chaque année par l’être humain, quatre millions le sont rien qu’en Chine. Une proportion de 40% qui tend à gommer l’impression selon laquelle le pays chinois serait la terre promise de la viande de chat. Il convient ainsi d’indiquer que la majorité des Chinois ne consomment pas de viande de chat ou de chien, et les 20% n’étant pas dans ce cas ont reconnu ne l’avoir fait qu’une ou deux fois dans leur vie. Malgré tout, la Chine serait responsable de la mort d’un tiers des trente millions de chiens abattus chaque année pour la consommation humaine.
Aucune loi punissant la cruauté sur les animaux
Si autant de chats et de chiens finissent dans les assiettes, c’est bien parce qu’aucune loi ne l’interdit sur les territoires concernés. En Chine, aucun texte ne fait ainsi mention de cruauté animale devant être punie. La viande de chien y serait principalement consommée dans trois régions : la Chine du Sud, la Chine centrale et la Chine du Nord-Est. Il s’agit là d’une affirmation officielle, des chiens étant en effet volés et transportés sur tout le sol chinois.