Prix du pétrole : la France pourrait économiser 17 milliards d’euros en 2015
Selon une étude de Coe-Rexecode, la chute du prix du baril de pétrole permettrait à l’État français d’économiser 17 milliards d’euros.
Et si la croissance revenait en France grâce à la chute du prix du baril de pétrole rencontrée sur le marché ces derniers mois ? En effet, depuis quelques semaines, il est impossible de passer à côté de la baisse du prix de l’essence à la pompe, conséquence directe de cette chute du cours du pétrole qui est actuellement sous la barre des 50 dollars.
La facture énergétique de la France pourrait fortement s’alléger si cette tendance à la baisse venait à perdurer dans les prochains mois. Ce qui semble être le cas selon les analystes de Coe-Rexecode qui prévoient également de grosses économies pour l’État français.
17 milliards d’économies pour le gouvernement
Selon les économistes, le baril de brut pourrait stagner à cette barre des 42 euros sur toute l’année 2015. Jean-Michel Bossemart, délégué général de Coe-Rexecode, affirme que si le cours du pétrole se stabilise à ce niveau tout au long de l’année, « on peut envisager une économie de l’ordre de 20 milliards d’euros sur les importations de produits bruts et raffinés si l’on reste sur les niveaux d’importations actuels ».
Rien que pour 2014, les économies dues à la baisse du pétrole entamée au second semestre ont permis à la France d’économiser la bagatelle de 5 milliards d’euros par rapport à 2013, année où la facture énergétique du pays s’était élevée à 66 milliards d’euros.
Le 1 % de croissance, une réalité pour 2015 ?
Bien entendu, ces chiffres sont conditionnés à la stagnation du prix du baril sur une longue période en 2015. Mais si cela se confirme, la réduction du déficit commercial, qui entre en compte dans le calcul annuel du PIB, pourrait permettre d’améliorer la croissance du pays de 0,8 %.
Un chiffre qui pourrait permettre au gouvernement d’atteindre le sacro-saint « 1 % de croissance » promit pour l’année 2015. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule pour le gouvernement, la cote de popularité du président français et de son Premier ministre sont en hausse grâce à la manière dont a été gérée l’affaire des attentats contre Charlie Hebdo.