Jean-Frédéric Poisson : Donald Trump “nous invite à prendre notre destin en main”
Samedi, le candidat à la primaire de la droite et du centre Jean-Frédéric Poisson a estimé que Donald Trump "nous invite à prendre notre destin en main" et que le nouveau président américain est "en train de redessiner un ordre mondial".
Samedi matin, le candidat à la primaire de la droite et du centre Jean-Frédéric Poisson se trouvait à Issy-les-Moulineaux, où le président du Parti chrétien-démocrate (PCD) a notamment tenu un meeting. Son discours n’a pas manqué de mentionner la récente élection de Donald Trump à la tête des États-Unis.
Alors que les premiers mots de François Hollande suite au vote américain n’ont pas semblé témoigné d’une joie folle de voir le milliardaire devenir président, le Front national (FN) est en revanche apparu particulièrement satisfait de cette désignation.
Trump : pas une “victoire du populisme” selon Poisson
Quid de la position de Jean-Frédéric Poisson ? Au vu de ses paroles prononcées plus tôt dans la journée, on peut estimer qu’elle se rapproche de celle du parti de Marine Le Pen. Dans des propos rapportés par nos confrères de France 3 Paris Île-de-France, le candidat à la primaire a déclaré que Donald Trump “nous invite à prendre notre destin en main” et que son élection n’a pas due à une “victoire du populisme”.
Pour le chef du PCD, “il est en train de se passer quelque chose que personne n’avait vu venir”. Et d’ajouter que Donald Trump “nous dit en définitive : ‘Les États-Unis vont s’occuper des Etats-Unis.’ Excellente nouvelle !”
Nouvel “ordre mondial” : “une place à prendre”
La manière dont le 45e président des États-Unis compte diriger son peuple laisse d’ailleurs entendre à M. Poisson de séduisantes perspectives pour la France : “Le président Trump est en train de redessiner un ordre mondial dans lequel nous, Français, avons toute notre place à prendre.”
Un Donald Trump dont on a récemment appris qu’il comptait amender, abroger ou remplacer la réforme de l’assurance-maladie Obamacare, alors qu’il avait signifié durant sa campagne qu’il souhaitait tout simplement la supprimer. Un changement de fusil d’épaule qui résulterait de sa rencontre de jeudi avec Barack Obama à la Maison-Blanche.