Haute-Corse : une rixe fait cinq blessés
Samedi après-midi en Haute-Corse, une rixe a éclaté sur une plage entre deux groupes. Cinq blessés sont à déplorer, deux Corses et trois Maghrébins.
C’est sur une plage située à hauteur de la sortie de Sisco, en Haute-Corse, que les faits se sont produits samedi en fin d’après-midi. Une rixe a éclaté entre deux groupes, et d’avoir conduit à blesser deux Corses et trois Maghrébins.
Il est vers 17h30 lorsque le différend survient. Selon plusieurs témoignages, tout serait parti d’une photo prise par des touristes, alors que se trouvaient à ce moment-là sur la plage un groupe de dix Maghrébins. Et ces derniers, comprenant une femme enceinte et des enfants, d’avoir signifié aux touristes qu’il n’étaient pas dans leur droit en prenant des clichés à cet endroit.
Cinq blessés dans une rixe entre Corses et Maghrébins
Nos confrères de France 3 Corse ViaStella, qui rapportent l’information, poursuivent en indiquant qu’un autre groupe, composé pour sa part de Corses de la commune de Sisco, est alorsintervenu dans cette dispute. Laquelle se serait ensuite transformée en bagarre pour, au final, blesser cinq personnes.
Il s’agit de deux Corses, dont l’un a été touché aux côtes par un harpon, et de trois Maghrébins. L’un de ces derniers est en état d’urgence vitale, les jours des autres blessés n’étant quant à eux pas en danger. Tous ont été admis à l’hôpital de Bastia.
Des policiers pour empêcher le lynchage de la foule
Suite à cette rixe, une voiture appartenant au groupe de Maghrébins a été incendiée par une trentaine d’individus, et un dispositif conséquent de 40 gendarmes et 20 CRS d’avoir été déployé pour contenir une foule mécontente et empêcher cette dernière d’achever le blessé grave durant son évacuation.
L’enquête ayant été ouverte pour expliquer les circonstances précises des faits a été confiée à la gendarmerie, et il est à préciser qu’aucune interpellation n’a pour l’heure été observée. Par voie de communiqué, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a entre autres appelé “au calme et au sens des responsabilités”, quand le président du conseil départemental de Haute-Corse François Orlandi a pour sa part demandé à tout un chacun de “garder son sang-froid” et de “ne pas céder à la violence“.