Cheval : Trois carcasses contenaient un anti-douleur nocif pour l’Homme
La viande de cheval refait la Une de la presse après une annonce du ministre britannique de l’Agriculture. Trois carcasses contenaient un anti-douleur nocif pour l’Homme et elles étaient rentrées dans la chaîne alimentaire en France.
C’est une nouvelle information concernant la viande de cheval qui se hisse à la Une des journaux. Le ministre britannique a annoncé que huit carcasses avaient été testées au Royaume-Uni. Elles présentaient des traces d’un anti-douleur (phénylbutazone). Ce dernier est potentiellement nocif pour l’Homme. De plus, trois de ces carcasses étaient rentrées dans la chaîne alimentaire française. Elles allaient donc être utilisées, mais le ministre britannique a indiqué que, sur son territoire, les produits de la marque Findus ne présentaient pas de traces de cet anti-douleur.
Une faible quantité
Face à cette déclaration, la polémique devrait rapidement prendre de l’ampleur au fil des heures. La FSA (Food Standards agengy) a souhaité rassurer les consommateurs. Si ces derniers ont mangé des produits contenant cet anti-douleur, il ne faut pas paniquer, car la quantité de phénylbutazone serait « à de si faibles niveaux que le risque de préjudice pour la santé serait extrêmement faible ».
Ce n’est pas la première fois qu’un tel problème est révélé. L’année dernière, cet anti-douleur avait déjà été retrouvé dans de la viande de cheval en provenance du Royaume-Uni. Ce médicament avait été détecté dans la chaîne alimentaire française et découvert dans cinq carcasses. Des spécialistes sont moins optimistes que la FSA et indiquent que ce médicament peut entraîner des anémies.
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