Yvelines : incarcéré pour violences conjugales, un détenu retrouvé mort asphyxié
Dans la nuit de samedi à dimanche à Bois-d'Arcy, dans les Yvelines, un détenu de 45 ans a été retrouvé mort asphyxié dans sa cellule. Son codétenu affirme que dans la soirée, la victime s'était plainte de maux de tête.
Le drame semble être survenu dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 juillets derniers, vers 3h00 du matin. Un homme de 32 ans détenu au centre pénitentiaire de Bois-d’Arcy, dans les Yvelines, a alerté les gardiens via l’interphone. Quand les surveillants sont arrivés dans la cellule, ils y ont découvert le corps inanimé du codétenu entre les deux lits. La tête de la victime, âgée de 45 ans, baignant dans une mare de sang, il apparaissait probable que le quadragénaire était déjà décédé.
Le détenu retrouvé mort avait été incarcéré pour avoir rôdé près de son ex-compagne
Vendredi, le détenu de 45 ans avait été incarcéré pour “violences conjugales”. Il avait été appréhendé dans la nuit de mercredi à jeudi à Conflans-Sainte-Honorine en train de roder devant le domicile de son ex-compagne. Or, il lui était défendu de s’approcher de cette dernière, qui avait alors fait usage d’un téléphone d’urgence pour femmes en “grand danger”. Déjà lourdement connu des services de justice, comme le rapporte Le Parisien, le quadragénaire était présenté comme souffrant de maladie mentale. Toutefois, sa dernière expertise en date observée en garde à vue avait montré un homme sain d’esprit, motivant alors une nouvelle intervention d’un psychiatre avant le jugement.
La victime aurait souffert de maux de tête dans la soirée
Maryvonne Caillibotte, procureur de la République de Versailles, indique que “cet homme est mort par asphyxie. Mais on ne sait pas encore pour l’heure s’il a été étranglé ou s’il s’est pendu. De nouvelles fouilles vont être entreprises dans sa cellule pour tenter de mettre la main sur une corde ou tout autre objet qui lui aurait permis de se donner la mort”. Le codétenu de la victime affirme que dans la soirée, celle-ci s’était plainte de maux de tête avant de tomber deux fois de son lit, la seconde chute sur la tête s’étant révélée fatale. Un codétenu dont on sait qu’il était arrivé d’Afghanistan en 2012, en disant vouloir fuir “des problèmes avec les Américains” dans son pays. Déjà condamné à deux reprises pour des faits de violence, il sera jugé pour avoir blessé un homme, la semaine passée, dans un foyer de travailleurs migrants de Carrières-sous-Poissy.